jeudi 1 mai 2014

Les Racines du Mouvement Intégral


L’histoire est utile non pour y lire le passé, mais pour y lire l’avenir. Filippo Pananti 


Dans notre précédent billet, nous évoquions l’Integral European Conference qui réunira dans quelques jours des intervenants venus de toute l’Europe - et d’ailleurs - pour affirmer et célébrer l’émergence d’une conscience intégrale en Europe. En faisant apparaître de manière visible ce qui existait jusqu’à présent de manière fragmentée et encore imperceptible, un tel évènement devient un signe des temps : l’expression manifeste d’une dynamique évolutive au sein de la conscience collective. 

Pour mieux comprendre le sens de cet évènement, nous analyserons les filiations d’un mouvement intégral dont les racines plongent dans les traditions philosophiques et spirituelles d’Europe, des États-Unis et d'Inde. Car on ne comprend rien à la vitesse et à l’ampleur avec laquelle ce mouvement s’est développé au cours de ces vingt dernières années si on ne saisit par son profond enracinement dans l’histoire des idées. 

Cet enracinement est celui d’une spiritualité évolutionnaire qui a émergé il y a trois siècles et qui s’est affirmée depuis, à travers plusieurs courants philosophiques et culturels, dans une optique de synthèse entre science et spiritualité. Nous vous proposons ci-dessous une rapide généalogie de cette spiritualité évolutionnaire qui se manifeste aujourd'hui à travers ce nouveau stade de développement que représente le mouvement intégral.

Une expérience personnelle 


Au milieu des années 80, j’ai lu avec beaucoup d’intérêt les deux premiers ouvrages de Ken Wilber traduits en français : Le Paradigme Holographique et Les Trois Yeux de la Connaissance. Celui qui était alors un des pionniers de la psychologie transpersonnelle s’inscrivait dans un vaste courant de remise en question du paradigme abstrait et réductionniste de la modernité occidentale. Ce faisant, il posait les bases d’un nouveau paradigme à la fois dynamique et global correspondant à l’entrée de nos sociétés dans l’ère de l’information. 

 En 97, paraissait en français Une brève histoire du Tout qui est la version abrégée et simplifiée de de son œuvre majeure : Sex, Ecology, Spirituality. The spirit of evolution dont Mikael Murphy - co-fondateur de l’Esalen Institute, - a écrit qu’il était « l’un des quatre grands livres de ce siècle, avec La vie divine d’Aurobindo, Etre et Temps de Heidegger, et Procès et réalité de Whitehead ». 

J'ai été enthousiasmé par la lecture d'Une brève histoire du Tout. Et je n'ai pas été le seul : des milliers de personnes de par le monde se sont reconnus dans cette vision évolutionnaire inspirée par l’Esprit du temps. C’est ainsi qu’un nouveau mouvement de pensée s’est constitué en se diffusant dans les avant-gardes culturelles aux États-Unis et en Europe. L’ampleur et la rapidité de cette diffusion m’ont surpris et ne peuvent s'expliquer qu’en replaçant ce mouvement dans le développement historique d’une spiritualité évolutionnaire qui émerge de manière continu depuis trois siècles.

La première Integral European Conference est l’occasion de se pencher sur ce développement historique en redécouvrant les origines spirituelles de la réflexion sur l’évolution et les racines européennes de cette spiritualité évolutionnaire. 

Trois siècles de spiritualité évolutionnaire 

Dans leur indispensable Guide de la Spiritualité, David Dubois et Serge Durand présentent les trois grands courants à l’origine du mouvement intégral : « Le plus ancien historiquement en Occident s’écrit en pointillé au sein de la tradition monothéiste avec des figures de l’idéalisme allemand comme Schelling ou plus tard des penseurs de l’évolution comme Bergson et Teilhard de Chardin. Le deuxième groupe s’est constitué dans les années 1920 en Inde autour de Sri Aurobindo et Mirra Alfassa connue le plus souvent sous le nom de Mère. Le troisième a véritablement émergé aux USA à la fin des années 1990 autour de Ken Wilber. Ce dernier d’ailleurs voit en Sri Aurobindo ainsi qu’en Schelling, Bergson ou Teilhard de Chardin ceux qui ont ouvert le chemin. Ces trois groupes d’initiateurs ont influencé nombre de personnes pour lesquelles ces influences s’entrecroisent souvent ». 

La philosophie académique oublie souvent que les premiers penseurs de l’évolution furent spiritualistes. C'est ce que montre l'article du magazine Éveil et Évolution intitulé Une brève histoire de la spiritualité évolutionniste où John Huston fait la chronologie de ce courant de pensée : " Charles Darwin n'a pas inventé le concept d'évolution. En fait il reconnaît lui-même que l'idée, bien que vaguement définie a une histoire qui remonte à Aristote. Et en dépit de l'impression générale offerte par la plupart des scientifiques de notre temps, cela n'a pas toujours été non plus une notion matérialiste."

Selon Jakob Bohme (1575-1624), Dieu œuvrait au déploiement d’un monde d’intégrité et de perfection croissantes. Leibniz (1646-1716) voyait dans l’évolution des espèces biologiques un processus ordonné par Dieu. Ayant étudié les travaux de Leibniz, Emmanuel Kant (1724-1804) a exploré l'idée que les lois physiques de Dieu travaillent à façonner le monde matériel "par une évolution naturelle vers une constitution plus parfaite".

Au cours du dix-huitième siècle, dans le contexte de la pensée des Lumières qui cherchait à s’émanciper du dogmatisme religieux, la plupart des réflexions autour de l’évolution prirent une tonalité naturaliste. Durant les deux siècles suivants, ces réflexions sur l’évolution épousèrent majoritairement la pensée dominante, celle d’un matérialisme scientiste qui réduit la vie à un mécanisme physico-chimique obéissant de manière aveugle aux jeux du hasard et de la nécessité, c’est-à-dire des mutations aléatoires et de la sélection naturelle.

Hegel
L'histoire étant faite par les vainqueurs - ici les matérialistes - on a réduit l'approche de l'évolution à cette idéologie réductionniste en oubliant, en marginalisant ou en diabolisant un profond courant de spiritualité évolutionnaire qui compte dans ses rangs parmi les plus grands penseurs occidentaux. Déjà, dès le début du dix-huitième siècle, les Romantiques et la philosophie idéaliste s’insurgent contre un réductionnisme abstrait qui ignore la dimension sensible et qualitative de la vie comme de l'esprit humain au profit d'une vision quantitative, mécaniste et déshumanisée. 

C’est ainsi que les idéalistes allemands – Goethe, Fichte, Schelling, Hegel – envisagent l’évolution cosmique comme une grande épopée où la dimension non manifeste de la pure conscience – l’esprit absolu – se manifeste activement dans le monde du temps et de l’espace, à travers une série de formes de plus en plus complexes et conscientes – de la matière à la vie, à l’esprit et au-delà. Schelling résume ainsi cette spiritualité évolutionniste : « L’Histoire en tant que totalité est une révélation progressive de l’absolu, qui se découvre lui-même. » 

Science et spiritualité

Henri Bergson
En Europe, l’histoire culturelle au vingtième siècle est celle d’une remise en question de l’hégémonie scientiste et positiviste par les avant-gardes intellectuelles et artistiques. Que ce soit Nietzsche, Husserl, Simone Weil, Merleau-Ponty, Heidegger ou Michel Henry, tous affirment que l’homme occidental vit sous l’emprise d’un intellect abstrait qui lui fait perdre ce rapport direct à la vie, au corps et à l'intériorité d'où surgit le sens profond du destin humain.

En France, en philosophie, un courant spiritualiste né à la fin du dix-huitième souhaite délimiter, compléter et refonder la connaissance scientifique sur des bases métaphysiques et intuitives. On redécouvre aujourd’hui la profondeur de ces penseurs que furent Maine de Biran, Felix Ravaisson, Jules Lachelier, Henri Bergson, Edouard Le Roy, Louis Lavelle qui, chacun à son niveau, chercha à associer science et spiritualité. Ces penseurs français étaient les héritier directs de Pascal pour qui : « Nous connaissons la vérité, non seulement par la raison, mais encore par le cœur ; c'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes ». 

Sri Aurobindo
Henri Bergson, une des figures emblématiques du spiritualisme français, va inspirer Teilhard de Chardin qui tracera la voie d’une spiritualité évolutionnaire en proposant un paradigme cosmologique associant science et spiritualité. Après avoir fait ses études en Europe, Sri Aurobindo propose à la même époque une synthèse entre la vision évolutive de l’occident et la tradition spirituelle de l’Inde. L'Esprit du temps inspire ces visionnaires qui expriment les mêmes intuitions à partir de leur contexte culturel, chrétien pour Teilhard et indien pour Sri Aurobindo.

Aux États-Unis, c’est le mouvement transcendantaliste fondé par Emerson (1803-1882) qui réagit au positivisme matérialiste de l’époque en devenant la matrice de la culture américaine. L'idéalisme de Fichte et Schelling fait référence, mais l'inspiration vient des poètes et des exposés de l'idéalisme allemand par Mme de Staël (De l'Allemagne est traduit à New York dès 1814) et Victor Cousin (Introduction à l'histoire de la philosophie, traduit à Boston en 1832). 

Une filiation américaine 

Sur son site Philosophy is not a luxury, Jeff Carreira propose un article intitulé A very brief history of evolutionary spirituality in America qui permet de mieux comprendre la filiation américaine du mouvement intégral. 

« La façon la plus simple de débuter l’histoire de la spiritualité évolutive en Amérique est de le faire avec Ralph Waldo Emerson. Surnommé le père de la culture américaine, Emerson était un pasteur chrétien qui s’est séparé de l’église après avoir compris que les estimations scientifiques de l’âge de la terre ne collaient pas avec l’interprétation littérale qu’en faisait la Bible. Emerson était obsédé par le développement spirituel des êtres humains vers ce qu’il imaginait être notre possibilité perfectible. Il était chagriné par la lenteur du changement qu’il voyait en lui-même et autour de lui, et le concept de l’évolution tout comme la transmutation des âmes (réincarnation) lui a permis de rassembler toutes les pièces du puzzle. Il a imaginé une âme humaine perfectible qui évolue à travers des vies sans fin vers sa possibilité ultime. 

Dans ses écrits, il décrivait l’Ame-d’en-Haut (over) comme l’âme de toute l’humanité s’exprimant à travers chacun de nous dans nos meilleurs moments et évoluant à travers nos actions morales durant le temps de nos vies. Au milieu des années 1800 l’œuvre et le cours d’Emerson ont fait de lui une rock star des lettres américaines incitant le critique littéraire contemporain Harold Bloom à clamer partout que l’esprit d’Emerson est l’esprit de l’Amérique. Emerson a planté les premières graines de la spiritualité évolutive dans la psyché américaine et son filleul William James reprenant son rôle l’a conduit jusqu’ aux premières décades du 20ème siècle. 

William James était appelé le père de la psychologie américaine en raison de son travail précurseur dans ce domaine. Il est devenu le président du département philosophique de Harvard et fut l’un des premiers architectes de la philosophie américaine du pragmatisme. Les conceptions fondamentales du pragmatisme ont été découvertes initialement par un petit cercle intellectuel de penseurs d’Harvard qui essayaient d’appliquer la théorie évolutionniste de Darwin de la sélection naturelle à tous les domaines de l’entreprise humaine. Dans son ouvrage le plus fameux « Varieties of Religious Experience » James explique comment la spiritualité évolue à travers les actes de grands saints et de grands sages. Il décrit les vies de ces individus extraordinaires comme des phares lumineux qui guident l’humanité en avant, dans son développement spirituel. 

De Whitehead à la Contre-culture 

Après la mort de James, Harvard s’est mis à la recherche d’un nouveau philosophe d’envergure pour diriger le département de philosophie. Ils ont recruté le professeur anglais Alfred North Whitehead pour venir à Cambridge, Massachussets et accepter le poste. Durant les dix dernières années de sa vie, Whitehead enseigna à Harvard et fit l’expérience d’une explosion de créativité dans laquelle il a développé une philosophie évolutive exhaustive appelée la philosophie du processus

Sa vision d’une réalité continue en évolution était lue et discutée par des artistes de l’avant-garde new yorkaise dans les années 40 et 50. Ces artistes qui incluaient des musiciens de jazz, des écrivains, des poètes et des peintres ont dessiné la scène de la révolution de la « contre-culture » qui a fait irruption dans les années 60. Les poètes et écrivains des années 40 et 50 – William Carlos Williams, Jackson Pollock, Jack Kerouac etc... – sont devenus les hippies des années 60 avec Timothy Leary et Ram Das sur la côte est, et Ken Kesey et les « Merry Pranksters » à San Francisco. 

Le mouvement hippie a ouvert la porte au Mouvement du potentiel humain qui ensuite a donné naissance au mouvement spirituel Orient/Occident et à la révolution du Corps/Esprit. Et au milieu de tout cela, les graines de l’évolution ont continué à germer. Des personnalités comme Michael Murphy, l’un des fondateurs du Mouvement pour le potentiel humain, et Barbara Marx Hubbard ont enseigné directement dans un contexte évolutif. 

Aujourd’hui de nombreuses formes de spiritualité évolutive sont mises en pratique et explorées par des millions de gens aux Etats Unis. Toutes trouvent leur origine dans quelques petites maisons à Concord Massachussets où Ralph Waldo Emerson et les Transcendantalistes ont contemplé l’évolution de l’esprit humain. » ( Traduction française sur le blog d’EnlightenNext

Une pensée d’avant-garde 

Pour ceux qui s’intéressent à l’histoire des idées - c’est-à-dire à la dynamique de l’évolution culturelle - il est passionnant de comprendre les filiations culturelles et spirituelles qui sont à l’origine du mouvement intégral, et notamment la filiation américaine qui va des transcendantalistes à la contre-culture en passant par la philosophie du pragmatisme de William James et celle du processus d’Alfred North Whitehead

Bien loin de son acceptation courante, le pragmatisme est, en philosophie, un courant de pensée qui selon le philosophe Roger-Pol Droit « considère les vérités comme des processus et les pensées comme des expériences ». Pour les pragmatistes, l’individu n’est pas une entité immuable, mais un processus permanent d’adaptation à son milieu. De même, il n’y a pas de vérités révélées ou éternelles, mais seulement des croyances que nous construisons parce qu’elles nous permettent d’habiter et de transformer notre milieu. Au croisement de Hegel (la réalité forme un tout) et de Darwin (la réalité est le fruit de l’évolution), la vérité leur apparaît comme une procédure évolutive. (Lire à ce sujet : John Dewey, le philosophe qui inspire Obama. Eric Aeschimann, nouvelobs.com)

Il nous faudra revenir plus en détails sur ces courants de pensée américains, assez peu connus du public français, qui récusent l’emprise de l’abstraction au détriment de la saisie immédiate de la vie comme processus, évènement et évolution. Aujourd’hui ces courants philosophiques connaissent un profond regain d’intérêt chez des penseurs contemporains qui ne sont pas évolutionnaires. Gilles Deleuze par exemple considèrait que "cette pensée anglaise et américaine d'avant la dernière guerre était extraordinairement riche... William James est un effarant génie." Fondée sur les concepts de flux et d'évènement, la pensée totalement immanente de Deleuze s'est inspirée notamment de celles de Bergson et de Whitehead. Deux autres grands philosophes contemporains Isabelle Stengers et Bruno Latour s’intéressent aussi beaucoup au pragmatisme et à la pensée du processus de Whitehead pour comprendre de quelle manière les agents sociaux comme les communautés construisent leur réalité. 

Fin d'une parenthèse désenchantée 

Ken Wilber a repris et intégré l’héritage des penseurs évolutionnaires issus d’Europe, des États-Unis et d'Inde en l’adaptant au contexte des connaissances à la fin du vingtième siècle. Un contexte marqué par la non-séparabilité quantique en physique, par la pensée systémique issue de la biologie qui réactualise l'organicisme traditionnel, par les modèles développementaux en sciences humaines et par la quête d’un nouveau paradigme initié par la contre-culture et la rencontre Orient/Occident dans les années soixante. Née d’une convergence entre sciences expérimentales, sciences humaines, philosophie et spiritualité, le mouvement intégral est inspiré par une nouvelle vision du monde qui met fin à la « parenthèse désenchantée » ouverte au dix-neuvième siècle avec la domination de la pensée mécaniste et réductionniste. 

Faire la généalogie du mouvement intégral, c’est retracer la continuité d’une même spiritualité évolutionnaire à travers ses diverses filiations intellectuelles, culturelles et spirituelles. C’est découvrir comment le nouveau paradigme - celui de la co-évolution entre l’homme et son milieu - a émergé en diverses étapes pour opérer la synthèse entre le holisme de la tradition et l’évolutionnisme moderne à travers un "holisme évolutionnaire". Dans La Nouvelle Avant-garde, Vers un changement de Culture divers auteurs internationaux analysent la façon dont ce nouveau paradigme se manifeste à travers de nouvelles formes culturelles. La rédaction de cet ouvrage a été dirigée par Carine Dartiguepeyrou qui aura l'occasion de le présenter au cours de l'Integral European Conference.

Integral European Conference : un mouvement intégral européen

Connaître le passé est une condition indispensable pour développer une vision juste et créative du futur. A travers l'émergence d'un mouvement intégral européen, la spiritualité évolutionnaire retrouve aujourd'hui ses racines historiques. Dans la continuité d'une dynamique culturelle de trois siècles, cette nouvelle avant-garde est le vecteur d'un saut évolutif, seul à même de résoudre la crise systémique née de l'effondrement du paradigme abstrait de la modernité. 

Ce saut évolutif ne se fera pas sans affronter les préjugés d’une certaine nomenklatura intellectuelle qui se nourrit d'une pensée en miette en tournant en rond comme un poisson dans son bocal. Comme le clergé à la fin de l’ancien régime, ces gardiens du temple réductionniste considèrent comme sacrilège tout ce qui pourrait attenter à des dogmes qui sont bien souvent le masque idéologique de leurs intérêts et de leur pouvoir symbolique.

Comme à chaque changement de paradigme, une avant-garde est le vecteur d'une nouveau vision du monde qui va se heurter aux tenants du modèle dominant et dépassé. Gandhi avait bien résumé la dynamique du développement culturel qui se manifeste à travers la tension évolutive entre l'ancien et le nouveau : « D’abord ils t’ignorent, puis ils se moquent de toi, ensuite ils te combattent et à la fin ils te suivent. »  Une formule que l'Integral European Association pourrait mettre en exergue.

Ressources 


Guide de  la spiritualité. Serge Durand Edition Almora

Une brève histoire de la spiritualité évolutionniste. Tom Huston. Magazine Eveil et Évolution  n°4

A brief history of evolutionary spirituality. Tom Huston

Philosophy is not a luxury Site de Jeff Carrera. 


The American roots of evolutionnary spirituality. Jeff Carreira

Entretien avec Jeff Carreira sur la philosophie intégrale (en anglais). Radio Évolutionnaire
https://soundcloud.com/radio-evolutionnaire/unknown-integralement-votre
John Dewey, philosophe du pragmatisme. Roger-Pol Droit. Le Point 

John Dewey, le philosophe qui inspire Obama. Eric Aeschimann, Le Nouvel Observateur. 

Le pragmatisme. Une philosophie venue d'Amérique. Jean-François Dortier. Sciences Humaines.

Alfred North Whitehead. Mohamed Taleb. Le Monde des Religions.

Fragments : Alfred North Whitehead. Références audios, vidéos et netographiques.

Cours sur Whitehead. Gilles Deleuze

Dans le Journal Intégral. Plusieurs billets sur les filiations culturelles du mouvement intégral. L’ère des créateurs : une généalogie culturelle, Grandeur et décadence de la modernité, L’évolution culturelle.

3 commentaires:

  1. Extraordinaire article. Très beau travail.
    Merci.
    Bruno.

    RépondreSupprimer
  2. Merci beaucoup pour ce commentaire auquel je suis d’autant plus sensible que j’apprécie vos réflexions lues sur le web.

    RépondreSupprimer
  3. Beau billet! Je suis désolé de louper l'Integral European Conference...

    RépondreSupprimer