Ce billet s’inscrit dans la continuité des trois derniers concernant les thèmes de la politique intégrale et l’avènement d’une société post-capitaliste. Après avoir présenté dans les deux derniers billets des extraits du programme de l'association suisse Politique Intégrale, nous vous présentons, dans le même esprit, un livre fondateur, celui de Christian Arnsperger : Ethique de l’existence post-capitalise. Pour un militantisme existentiel dont il est fait référence dans Vers une société post-capitaliste. Présentation de l’éditeur Secoué par des crises de plus en plus profondes et inscrites dans sa logique même, le capitalisme ne cesse de nous surprendre à la fois par son absurdité et par sa capacité à perdurer. Comment expliquer la persistance de l'aliénation dans nos sociétés, si ce n'est par une « fixation » collective sur une logique destructrice ? Et comment y remédier ?
Prolongeant les analyses existentielles amorcées dans sa « Critique de l'existence capitaliste », Christian Arnsperger répond ici à l'une des questions les plus difficiles de notre époque : pourquoi sommes-nous de plus en plus nombreux à ressentir qu'un avenir post-capitaliste est une perspective à la fois nécessaire et inquiétante ?
Au point que nos dirigeants politiques, cooptés dans ce qu'il faut bien appeler une pseudo-démocratie capitaliste, ne parviennent à utiliser les rouages de l'État providence que pour renforcer, encore et encore, l'emprise de ce système sur nos corps, nos âmes et nos esprits. La réponse, nous dit l'auteur, se situera dans un véritable sursaut citoyen.
Nous avons besoin de « militants existentiels » capables de s'arracher spirituellement à une logique économique qui a cessé de tenir ses promesses. Cette nouvelle forme d'action politique est à notre portée à tous, si nous acceptons de remettre en cause les évidences éculées du capitalisme et de questionner les existences que nous menons en son sein.
S'orienter d'après de nouveaux principes de vie ; repenser profondément la social-démocratie et inaugurer une vision « communaliste » de l'économie ; créer de nouvelles « communautés existentielles critiques », tout en promouvant une éthique de la simplicité volontaire, de la redistribution radicalement égalitaire et de la démocratisation profonde telle est la visée de ce livre constructif et optimiste qui, tout en développant une vision tout à fait originale, s'inscrit dans la grande tradition de la critique sociale existentielle, aux côtés de penseurs comme E. F. Schumacher, Ivan Illich et André Gorz.
Table des matières
Prologue : un libéralisme existentiel. Vers un libéralisme existentiel. Changer d’axiomes. L’économie comme voie d’humanisation. Viser l’évolution consciente. L’économique et le spirituel. Changer la politique en changeant l’humain. Les trois éthiques. Invitation.
Première Partie : Axiomatique de l’aliénation capitaliste
Chapitre 1. Nous, êtres capitalistes. Économie et existence. Une approche « intégrale » de la réalité. Des causalités multiples. Les axiomes fondamentaux de la vie sociale. Ce qui façonne notre réalité
Chapitre 2. Les axiomes capitalistes. Esprit et culture du capitalisme. La culture capitaliste. L’« homo capitalisticus ». Système et existence.
Chapitre 3. Le capitalisme, piège existentiel. Aliénation et fixation. La fixation capitaliste. L’esprit critique et la peur. Les causalités croisées.
Deuxième Partie : Axiomatique de la libération post-capitaliste
Chapitre 4. Les axiomes post-capitalistes. La structure fondamentale de l’existence capitaliste. Anciennes visées, nouveaux axiomes. Pas de garantie de succès. Approfondir, simplifier et lâcher prise. Organiser ensemble le partage de nos finitudes. Créer en vue d’une plus profonde vérité.
Chapitre 5. L’avenir du militantisme. Critique de la radicalité. La capacité d’acceptation critique. « Créatifs culturels » et « nouveaux translucides ». L’éducation à la lucidité. Être réellement de gauche, c’est être post-capitaliste.
Troisième partie : Devenir des militants existentiels
Chapitre 6. Militantisme existentiel et « exercices économiques ». Renouveler le progressisme. Militantisme et tradition des « exercices spirituels ». La pratique des « exercices économiques »
Chapitre 7. Critique existentielle de la politique et « exercices politiques ». Renverser l’État capitaliste ? La politique comme projet d’immortalité. La pratique des « exercices politiques ».
Une nouvelle spiritualité économique et politique. Vers une société d’entrepreneurs relationnels.
Quatrième Partie : Faire émerger l’avenir
Chapitre 8. L’émergence de communautés existentielles critiques. Une pratique individuelle orientée vers le collectif. Un nouveau monachisme ? Une « hérésie » post-capitaliste. Principes d’une communauté existentielle critique. Difficultés et latitudes de l’existence critique
Chapitre 9. Instituer l’existence post-capitaliste. Un retour au communautarisme ? Trouver enfin la « vérité cachée » du libéralisme. Ni riches, ni pauvres. Repenser l’État de droit. Perfectionner la social-démocratie. Une éducation intégrale. L’inessentialité de l’économique.
Epilogue. La richesse post-capitaliste. Reprendre le projet des Lumières. Convertir notre autonomie. Le spirituel n’est pas optionnel. Une politique qui crée vraiment l’avenir. Des communautés qui ouvrent vraiment nos esprits. Devenir « pauvres en esprit ». Une joie nouvelle
Prolongeant les analyses existentielles amorcées dans sa « Critique de l'existence capitaliste », Christian Arnsperger répond ici à l'une des questions les plus difficiles de notre époque : pourquoi sommes-nous de plus en plus nombreux à ressentir qu'un avenir post-capitaliste est une perspective à la fois nécessaire et inquiétante ?
Au point que nos dirigeants politiques, cooptés dans ce qu'il faut bien appeler une pseudo-démocratie capitaliste, ne parviennent à utiliser les rouages de l'État providence que pour renforcer, encore et encore, l'emprise de ce système sur nos corps, nos âmes et nos esprits. La réponse, nous dit l'auteur, se situera dans un véritable sursaut citoyen.
Nous avons besoin de « militants existentiels » capables de s'arracher spirituellement à une logique économique qui a cessé de tenir ses promesses. Cette nouvelle forme d'action politique est à notre portée à tous, si nous acceptons de remettre en cause les évidences éculées du capitalisme et de questionner les existences que nous menons en son sein.
S'orienter d'après de nouveaux principes de vie ; repenser profondément la social-démocratie et inaugurer une vision « communaliste » de l'économie ; créer de nouvelles « communautés existentielles critiques », tout en promouvant une éthique de la simplicité volontaire, de la redistribution radicalement égalitaire et de la démocratisation profonde telle est la visée de ce livre constructif et optimiste qui, tout en développant une vision tout à fait originale, s'inscrit dans la grande tradition de la critique sociale existentielle, aux côtés de penseurs comme E. F. Schumacher, Ivan Illich et André Gorz.
Table des matières
Prologue : un libéralisme existentiel. Vers un libéralisme existentiel. Changer d’axiomes. L’économie comme voie d’humanisation. Viser l’évolution consciente. L’économique et le spirituel. Changer la politique en changeant l’humain. Les trois éthiques. Invitation.
Première Partie : Axiomatique de l’aliénation capitaliste
Chapitre 1. Nous, êtres capitalistes. Économie et existence. Une approche « intégrale » de la réalité. Des causalités multiples. Les axiomes fondamentaux de la vie sociale. Ce qui façonne notre réalité
Chapitre 2. Les axiomes capitalistes. Esprit et culture du capitalisme. La culture capitaliste. L’« homo capitalisticus ». Système et existence.
Chapitre 3. Le capitalisme, piège existentiel. Aliénation et fixation. La fixation capitaliste. L’esprit critique et la peur. Les causalités croisées.
Deuxième Partie : Axiomatique de la libération post-capitaliste
Chapitre 4. Les axiomes post-capitalistes. La structure fondamentale de l’existence capitaliste. Anciennes visées, nouveaux axiomes. Pas de garantie de succès. Approfondir, simplifier et lâcher prise. Organiser ensemble le partage de nos finitudes. Créer en vue d’une plus profonde vérité.
Chapitre 5. L’avenir du militantisme. Critique de la radicalité. La capacité d’acceptation critique. « Créatifs culturels » et « nouveaux translucides ». L’éducation à la lucidité. Être réellement de gauche, c’est être post-capitaliste.
Troisième partie : Devenir des militants existentiels
Chapitre 6. Militantisme existentiel et « exercices économiques ». Renouveler le progressisme. Militantisme et tradition des « exercices spirituels ». La pratique des « exercices économiques »
Chapitre 7. Critique existentielle de la politique et « exercices politiques ». Renverser l’État capitaliste ? La politique comme projet d’immortalité. La pratique des « exercices politiques ».
Une nouvelle spiritualité économique et politique. Vers une société d’entrepreneurs relationnels.
Quatrième Partie : Faire émerger l’avenir
Chapitre 8. L’émergence de communautés existentielles critiques. Une pratique individuelle orientée vers le collectif. Un nouveau monachisme ? Une « hérésie » post-capitaliste. Principes d’une communauté existentielle critique. Difficultés et latitudes de l’existence critique
Chapitre 9. Instituer l’existence post-capitaliste. Un retour au communautarisme ? Trouver enfin la « vérité cachée » du libéralisme. Ni riches, ni pauvres. Repenser l’État de droit. Perfectionner la social-démocratie. Une éducation intégrale. L’inessentialité de l’économique.
Epilogue. La richesse post-capitaliste. Reprendre le projet des Lumières. Convertir notre autonomie. Le spirituel n’est pas optionnel. Une politique qui crée vraiment l’avenir. Des communautés qui ouvrent vraiment nos esprits. Devenir « pauvres en esprit ». Une joie nouvelle
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