L’air du temps est cette petite musique qui donne le ton d’une époque en définissant l’ambiance et les relations à partir desquelles se tisse les représentations culturelles et le lien social. C’est une sorte de mélodie secrète qui, tel un aimant, attire à elle la limaille de l’intersubjectivité en configurant la conscience collective autour de quelques thèmes centraux. Qu’est ce qu’une société si ce n’est l’orchestration de cet air du temps par des singularités qui l’interprètent à travers leur histoire et leur sensibilité particulière ?
L’air du temps se capte de manière intuitive par la participation sensible de la subjectivité aux mouvements de la vie collective. Il s’observe aussi à travers l'émergence d'un certain nombre de phénomènes nouveaux dans le domaine culturel et social. Cette méthode qui allie implication et observation est celle d’une sociologie compréhensive, initiée par Max Weber, qui perçoit le champ social comme incarnation de l’esprit du temps.
L’esprit du temps est la matrice immatérielle, à la fois spirituelle et imaginaire, qui va inspirer l’air du temps, c'est-à-dire le style singulier d’une époque. Et c’est ce style lui-même qui, dans un espace-temps donné, va former aussi bien l’intersubjectivité culturelle et la subjectivité personnelle que les formes objectives – comportementale, économique, sociale, technique et politique – à travers lesquelles s’expriment la conscience collective et individuelle.
Tel est le souffle secret de l’histoire humaine : l’esprit du temps inspire l’air du temps qui s’exprime à travers la forme d’une époque. Dans la perspective d’une sociologie intégrale, cet esprit du temps n’est lui-même rien d’autre qu’une note dans l’immense partition de l’évolution cosmique.
Un changement d’époque
Si nous évoquons ainsi l’air du temps et son importance c’est que les observateurs les plus fins de la vie sociale et culturelle sont unanimes : ce n’est pas parce que nous changeons d’époque que l’air du temps est en train de changer, c’est parce qu’il est en train de changer que nous changeons d’époque.
Cette compréhension échappe trop souvent à une discipline sociologique encore fascinée par les méthodologies réductionnistes qui considèrent le fait social comme un objet à analyser de la même manière que le font un physicien ou un chimiste pour leur objet d’étude.
Ce sont généralement des créateurs inspirés ou des penseurs visionnaires qui sont les mieux à même d’exprimer l’air du temps à travers une forme esthétique ou conceptuelle dans laquelle la collectivité reconnaît à une époque donné le souffle nouveau qui l’anime. Le sociologue doit donc aussi se faire visionnaire inspiré pour participer intuitivement aux mouvements créateurs de la conscience collective.
Un formalisme
L’air du temps moderne était orienté vers la conquête du monde. Il s’agissait de se rendre « comme maître et possesseur de la nature » suivant en cela la proposition de Descartes. Cette culture de la domination fut celle d’une pensée instrumentale et utilitaire au service d’une sensibilité individuelle et progressiste. La modernité fut l'époque du passage de l’économie du salut au salut par l’économie selon Max Weber.
A l’origine d’une vision à la fois abstraite, formelle et quantitative de l’être humain et du monde, l’air du temps moderne est matérialiste. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le matérialisme prend son essor à partir du dix-huitième siècle en même temps que la méthode scientifique qui réduit tout phénomène physique et humain à ses aspects observables et quantifiables.
Le matérialisme est un formalisme c'est-à-dire l’identification de la conscience aux formes objectives de son attention. Le formalisme moderne repose sur l’identification de l’intention transcendante à la conscience subjective et de la subjectivité à l’objet de son attention. Identifications qui entraînent le déni d’une intra-subjectivité où s’origine le processus d’objectivation comme celui d’une intersubjectivité culturelle d’où émerge la subjectivité individuelle.
Un réductionnisme
Le matérialisme est un réductionnisme. Cette identification aux formes objectives de l’attention conduit la conscience moderne à percevoir son environnement physique comme l’unique réalité. Une réalité avec laquelle on fait connaissance sur le mode empirique de la sensation et sur celui, abstrait, de la représentation conceptuelle.
Il s’agit bien - et la racine étymologique du mot concept en témoigne (kap : prendre) – de chasser, capter, capturer une réalité extérieure afin de s’en faire une représentation abstraite qui permet d’agir sur elle. Et, de fait, c’est la sensibilité qui est pourchassée comme parasite brouillant le processus de purification logique. Chassée avec elle, toutes les ressources cognitives de l’intuition qui permettent de co-naître avec son milieu, aussi bien par les voies organiques de l’instinct vital que par les voix inspirées de l'intuition créatrice ou celles, poétiques, de l’imagination symbolique.
Peu à peu cet air du temps matérialiste va emporter dans son tourbillon réductionniste des parties de plus en plus importantes de la culture et de l’épistémologie, de l’imaginaire et de la subjectivité, de la société et des systèmes techniques, politiques et économiques à travers lesquels elle s’organise. Transformant ainsi l’homme en fantôme errant en quête de sens.
Le post-matérialisme
Tel Faust ayant vendu son âme, l'homme moderne s'aperçoit que le prix du progrès technique et du confort matériel est celui du ravage de la nature, d’une pensée en miettes, d’un individu désaffilié, compensant sa solitude et son mal-être par une addiction consumériste, une prédation productiviste et une spéculation financière complètement déconnectée de l’économie réelle. Autant de symptômes d’une démesure qui s’impose à l’humanité chaque fois qu’elle perd le sens de sa finitude comme celui de sa finalité.
Les multiples crises que nous traversons sont autant de signaux d’alarme qui annoncent la fin de la pièce. En même temps que le rideau est en train de tomber sur cette époque révolue, un autre air du temps est en train de se faire entendre par les oreilles les plus fines : celui d’une métanoïa, cette conversion de l’extérieur vers l’intérieur que Maffesoli nomme l’invagination du sens.
Comme l’air matérialiste du temps moderne fut l'avènement du salut par l’économie, l’air post-matérialiste du temps post-moderne est celui de la Survie par l' écosophie. La survie de l’espèce est effectivement conditionnée par la Survie des individus et des communautés qui la composent. Cette Survie est une vie intégrale qui refuse le formalisme abstrait et le réductionnisme déshumanisant pour envisager l’homme dans toutes ses dimensions, intérieures et extérieures, individuelles et collectives, matérielles et spirituelles. Un être humain concret et global, tout à la fois corps, psyché, cognition, culture et spiritualité.
Ce nouvel air du temps enchante les consciences des individus les plus créatifs qui constituent des réseaux au sein desquelles s’échangent des intuitions, des perceptions et des idées nouvelles. S’il est une évidence partagé dans ces réseaux c’est que le bonheur n’est pas réductible à la croissance quantitative de la production et à la course compulsive à la consommation qui constituent la diastole et la systole du système capitaliste, incarnation faustienne du matérialisme moderne.
Sagesse et sobriété
Une évidence que l’on peut résumer ainsi : remettre l’homme au cœur de la société et l’esprit au cœur de l’être humain sont l’avers et le revers d’une même quête. L’homme ne pourra dépasser cette angoisse existentielle qu’il cherche à compenser dans l’ivresse de la démesure qu’en retrouvant le sens d’un mystère qui le fonde et le transcende à la fois.
Seule une quête de sagesse permet de se libérer des fantasmes infantiles d’omnipotence et d’omniscience née de cette angoisse existentielle qui ne trouve dans l'environnement moderne aucun cadre de référence symbolique permettant de l’apaiser et de la transfigurer.
La sobriété est le nom que le quotidien donne à la sagesse. Une sobriété qui permet de combattre l’ivresse de la démesure en retrouvant le sens d’une finitude ouvrant à la plénitude existentielle. L’air du temps est donc post-matérialiste. Un post-matérialisme fondé sur l'impérieuse nécessité de retrouver à la fois le sens de la sagesse et celui de la finitude, le sens du partage et celui de la communauté, sans lesquels l'espèce est condamnée à plus ou moins long terme.
L’Esprit du temps
Le passage d’une époque à une autre naît d’une transformation subtile de l’air du temps perçue par les sensibilités les plus fines. Patrick Viveret explique ainsi le changement en cours vers une heureuse sobriété : « Nous sommes à la fin du cycle des temps modernes qui furent marqués par ce que Max Weber, d'une formule saisissante, avait caractérisé comme "le passage de l'économie du salut au salut par l'économie". » A nous, selon lui, d’effectuer la synthèse entre le meilleur de la modernité et de la tradition en procédant à un tri sélectif rigoureux concernant le pire généré par ces deux héritages. « C'est alors la co-construction d'une citoyenneté terrienne qui est en jeu, et la rencontre des sagesses du monde est alors un enjeu capital dans cette perspective où l'Homo sapiens sapiens, à défaut d'être une origine, pourrait être, devrait être un projet. »
Michel Maffesoli décrit ainsi cette évolution des mentalités : « Une véritable mutation anthropologique est en cours. Le mépris de la Terre et la dévastation du monde : tel est le résultat de la modernité qui consista en une mobilisation de l’énergie, individuelle et collective, vers un paradis céleste ou un paradis terrestre. Prendre soin de la « Terre Mère », en faire le fondement même de tout être ensemble : telle est l’inversion de polarité dont témoigne aujourd’hui la sensibilité écologique... A l’heure où, à la domination est en train de succéder l’ajustement, il est temps de réapprendre que la sagesse de la modération caractérise la profonde « nature des choses » Autrement dit que l’Esprit du temps est bien à l’invagination du sens. »
Un Esprit du temps identifié par le député Yves Cochet qui met cette vision au coeur du projet de l'écologie politique : « Disqualifier ainsi la puissance, l'utilitarisme et la surconsommation pour faire de l'écologie, de la sobriété et de la décroissance une mode, un esprit du temps, un nouvel imaginaire collectif, telle est notre vision. »
L’air du temps post-matérialiste est donc à la redéfinition des priorités, à la reconfiguration des mentalités ainsi qu’à l’invention de nouvelles formes de vie et de pensée à travers lesquelles le nouvel Esprit du temps s’épiphanise.
(A suivre...)
L’air du temps se capte de manière intuitive par la participation sensible de la subjectivité aux mouvements de la vie collective. Il s’observe aussi à travers l'émergence d'un certain nombre de phénomènes nouveaux dans le domaine culturel et social. Cette méthode qui allie implication et observation est celle d’une sociologie compréhensive, initiée par Max Weber, qui perçoit le champ social comme incarnation de l’esprit du temps.
L’esprit du temps est la matrice immatérielle, à la fois spirituelle et imaginaire, qui va inspirer l’air du temps, c'est-à-dire le style singulier d’une époque. Et c’est ce style lui-même qui, dans un espace-temps donné, va former aussi bien l’intersubjectivité culturelle et la subjectivité personnelle que les formes objectives – comportementale, économique, sociale, technique et politique – à travers lesquelles s’expriment la conscience collective et individuelle.
Tel est le souffle secret de l’histoire humaine : l’esprit du temps inspire l’air du temps qui s’exprime à travers la forme d’une époque. Dans la perspective d’une sociologie intégrale, cet esprit du temps n’est lui-même rien d’autre qu’une note dans l’immense partition de l’évolution cosmique.
Un changement d’époque
Si nous évoquons ainsi l’air du temps et son importance c’est que les observateurs les plus fins de la vie sociale et culturelle sont unanimes : ce n’est pas parce que nous changeons d’époque que l’air du temps est en train de changer, c’est parce qu’il est en train de changer que nous changeons d’époque.
Cette compréhension échappe trop souvent à une discipline sociologique encore fascinée par les méthodologies réductionnistes qui considèrent le fait social comme un objet à analyser de la même manière que le font un physicien ou un chimiste pour leur objet d’étude.
Ce sont généralement des créateurs inspirés ou des penseurs visionnaires qui sont les mieux à même d’exprimer l’air du temps à travers une forme esthétique ou conceptuelle dans laquelle la collectivité reconnaît à une époque donné le souffle nouveau qui l’anime. Le sociologue doit donc aussi se faire visionnaire inspiré pour participer intuitivement aux mouvements créateurs de la conscience collective.
Un formalisme
L’air du temps moderne était orienté vers la conquête du monde. Il s’agissait de se rendre « comme maître et possesseur de la nature » suivant en cela la proposition de Descartes. Cette culture de la domination fut celle d’une pensée instrumentale et utilitaire au service d’une sensibilité individuelle et progressiste. La modernité fut l'époque du passage de l’économie du salut au salut par l’économie selon Max Weber.
A l’origine d’une vision à la fois abstraite, formelle et quantitative de l’être humain et du monde, l’air du temps moderne est matérialiste. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le matérialisme prend son essor à partir du dix-huitième siècle en même temps que la méthode scientifique qui réduit tout phénomène physique et humain à ses aspects observables et quantifiables.
Le matérialisme est un formalisme c'est-à-dire l’identification de la conscience aux formes objectives de son attention. Le formalisme moderne repose sur l’identification de l’intention transcendante à la conscience subjective et de la subjectivité à l’objet de son attention. Identifications qui entraînent le déni d’une intra-subjectivité où s’origine le processus d’objectivation comme celui d’une intersubjectivité culturelle d’où émerge la subjectivité individuelle.
Un réductionnisme
Le matérialisme est un réductionnisme. Cette identification aux formes objectives de l’attention conduit la conscience moderne à percevoir son environnement physique comme l’unique réalité. Une réalité avec laquelle on fait connaissance sur le mode empirique de la sensation et sur celui, abstrait, de la représentation conceptuelle.
Il s’agit bien - et la racine étymologique du mot concept en témoigne (kap : prendre) – de chasser, capter, capturer une réalité extérieure afin de s’en faire une représentation abstraite qui permet d’agir sur elle. Et, de fait, c’est la sensibilité qui est pourchassée comme parasite brouillant le processus de purification logique. Chassée avec elle, toutes les ressources cognitives de l’intuition qui permettent de co-naître avec son milieu, aussi bien par les voies organiques de l’instinct vital que par les voix inspirées de l'intuition créatrice ou celles, poétiques, de l’imagination symbolique.
Peu à peu cet air du temps matérialiste va emporter dans son tourbillon réductionniste des parties de plus en plus importantes de la culture et de l’épistémologie, de l’imaginaire et de la subjectivité, de la société et des systèmes techniques, politiques et économiques à travers lesquels elle s’organise. Transformant ainsi l’homme en fantôme errant en quête de sens.
Le post-matérialisme
Tel Faust ayant vendu son âme, l'homme moderne s'aperçoit que le prix du progrès technique et du confort matériel est celui du ravage de la nature, d’une pensée en miettes, d’un individu désaffilié, compensant sa solitude et son mal-être par une addiction consumériste, une prédation productiviste et une spéculation financière complètement déconnectée de l’économie réelle. Autant de symptômes d’une démesure qui s’impose à l’humanité chaque fois qu’elle perd le sens de sa finitude comme celui de sa finalité.
Les multiples crises que nous traversons sont autant de signaux d’alarme qui annoncent la fin de la pièce. En même temps que le rideau est en train de tomber sur cette époque révolue, un autre air du temps est en train de se faire entendre par les oreilles les plus fines : celui d’une métanoïa, cette conversion de l’extérieur vers l’intérieur que Maffesoli nomme l’invagination du sens.
Comme l’air matérialiste du temps moderne fut l'avènement du salut par l’économie, l’air post-matérialiste du temps post-moderne est celui de la Survie par l' écosophie. La survie de l’espèce est effectivement conditionnée par la Survie des individus et des communautés qui la composent. Cette Survie est une vie intégrale qui refuse le formalisme abstrait et le réductionnisme déshumanisant pour envisager l’homme dans toutes ses dimensions, intérieures et extérieures, individuelles et collectives, matérielles et spirituelles. Un être humain concret et global, tout à la fois corps, psyché, cognition, culture et spiritualité.
Ce nouvel air du temps enchante les consciences des individus les plus créatifs qui constituent des réseaux au sein desquelles s’échangent des intuitions, des perceptions et des idées nouvelles. S’il est une évidence partagé dans ces réseaux c’est que le bonheur n’est pas réductible à la croissance quantitative de la production et à la course compulsive à la consommation qui constituent la diastole et la systole du système capitaliste, incarnation faustienne du matérialisme moderne.
Sagesse et sobriété
Une évidence que l’on peut résumer ainsi : remettre l’homme au cœur de la société et l’esprit au cœur de l’être humain sont l’avers et le revers d’une même quête. L’homme ne pourra dépasser cette angoisse existentielle qu’il cherche à compenser dans l’ivresse de la démesure qu’en retrouvant le sens d’un mystère qui le fonde et le transcende à la fois.
Seule une quête de sagesse permet de se libérer des fantasmes infantiles d’omnipotence et d’omniscience née de cette angoisse existentielle qui ne trouve dans l'environnement moderne aucun cadre de référence symbolique permettant de l’apaiser et de la transfigurer.
La sobriété est le nom que le quotidien donne à la sagesse. Une sobriété qui permet de combattre l’ivresse de la démesure en retrouvant le sens d’une finitude ouvrant à la plénitude existentielle. L’air du temps est donc post-matérialiste. Un post-matérialisme fondé sur l'impérieuse nécessité de retrouver à la fois le sens de la sagesse et celui de la finitude, le sens du partage et celui de la communauté, sans lesquels l'espèce est condamnée à plus ou moins long terme.
L’Esprit du temps
Le passage d’une époque à une autre naît d’une transformation subtile de l’air du temps perçue par les sensibilités les plus fines. Patrick Viveret explique ainsi le changement en cours vers une heureuse sobriété : « Nous sommes à la fin du cycle des temps modernes qui furent marqués par ce que Max Weber, d'une formule saisissante, avait caractérisé comme "le passage de l'économie du salut au salut par l'économie". » A nous, selon lui, d’effectuer la synthèse entre le meilleur de la modernité et de la tradition en procédant à un tri sélectif rigoureux concernant le pire généré par ces deux héritages. « C'est alors la co-construction d'une citoyenneté terrienne qui est en jeu, et la rencontre des sagesses du monde est alors un enjeu capital dans cette perspective où l'Homo sapiens sapiens, à défaut d'être une origine, pourrait être, devrait être un projet. »
Michel Maffesoli décrit ainsi cette évolution des mentalités : « Une véritable mutation anthropologique est en cours. Le mépris de la Terre et la dévastation du monde : tel est le résultat de la modernité qui consista en une mobilisation de l’énergie, individuelle et collective, vers un paradis céleste ou un paradis terrestre. Prendre soin de la « Terre Mère », en faire le fondement même de tout être ensemble : telle est l’inversion de polarité dont témoigne aujourd’hui la sensibilité écologique... A l’heure où, à la domination est en train de succéder l’ajustement, il est temps de réapprendre que la sagesse de la modération caractérise la profonde « nature des choses » Autrement dit que l’Esprit du temps est bien à l’invagination du sens. »
Un Esprit du temps identifié par le député Yves Cochet qui met cette vision au coeur du projet de l'écologie politique : « Disqualifier ainsi la puissance, l'utilitarisme et la surconsommation pour faire de l'écologie, de la sobriété et de la décroissance une mode, un esprit du temps, un nouvel imaginaire collectif, telle est notre vision. »
L’air du temps post-matérialiste est donc à la redéfinition des priorités, à la reconfiguration des mentalités ainsi qu’à l’invention de nouvelles formes de vie et de pensée à travers lesquelles le nouvel Esprit du temps s’épiphanise.
(A suivre...)
Bonjour,
RépondreSupprimerVous êtes cordialement invité à visiter mon blog.
Description : Mon Blog(fermaton.over-blog.com), présente le développement mathématique de la conscience humaine.
La Page No-6: ÉLIE QUANTIQUE !
LE PROPHÈTE ÉLIE DANS UN TOURBILLON QUANTIQUE ?
Cordialement
Clovis Simard