mardi 27 décembre 2016

Incitations (5) Les Droits de l'Ame


Il faudrait avoir des dons de prophète pour être en mesure de faire la distinction entre marche, dérive et chute. Peter Sloterdijk 


Dans notre avant-dernier billet, nous proposions des extraits de la twittérature d’Edgar Morin qui partage ses réflexions sous la forme de ces gazouillis que sont les "tweets". Dans ce billet, comme nous le faisons régulièrement dans la série des "Incitations", nous proposerons, sous forme d'aphorismes et de fragments, des éléments de réflexions qui font écho aux idées développées de manière plus analytique dans Le Journal Intégral. Inspirées par l'esprit du temps, ces "Incitations" nous invitent donc à la méditation, à la réflexion... et à l’action.

L'urgence impérative aujourd'hui, dans nos sociétés complexes, consiste à développer nos facultés intuitives et visionnaires pour opérer la distinction entre marche, dérive et chute. C'est une question de survie. Le clivage n'est donc plus entre la gauche et la droite, entre les progressistes et les conservateurs, mais entre les visionnaires et les désenchantés.

Deviens ton propre prophète en confiant à ton intuition le soin de te guider par-delà la masse des conformismes et des préjugés.

Tout peut être écrit dans une société où plus personne ne lit (ou si peu). D'ailleurs "Tout est écrit" comme dit le proverbe, mais qui sait encore interpréter les signes du temps dans un monde réduit à un espace quantifiable, soumis aux lois abstraites de la mesure et de la comptabilité ?

Notre tradition rationaliste associe l’intelligence à la désillusion et la désillusion au pessimisme comme elle associe la joie à la naïveté et la naïveté à la bêtise. Le grand auteur français se doit d’être neurasthénique, voire suicidaire, pathologies transmuées en "qualités" par les chiens de garde de la culture dominante qui font - et défont - les réputations. La profondeur d'une œuvre est évaluée en fonction des névroses du créateur ! Tout ceci explique sans doute cette ambiance à la fois mortifère, arrogante et compassée qui fait des français la population la plus pessimiste au monde comme le confirment toutes les études internationales. Et pourtant peu d’observateurs opèrent cette corrélation évidente entre idéologie rationaliste, pouvoir technocratique et angoisse collective, au cœur de l’exception française. 

Dans nos sociétés capitalistes, le crédit a remplacé la croyance qui avait elle-même remplacé la Connaissance. 

Le monde contemporain est une insulte à cette part d’humanité qu’il n’a pas encore réussi à étouffer. 

Dans nos sociétés de l’information règne une forme d’"algoligarchie" née des relations incestueuses entre algocratie (pouvoir culturel des algorithmes) et oligarchie (pouvoir économique du capital). 

Nietzsche parle du désir de reconnaissance comme d'un désir d’esclave quêtant l'approbation d'une autorité extérieure. Dans nos sociétés capitalistes qui font du travail un fétiche, l’esclave désire être reconnu comme tel : un laborieux, si affairé qu’il en a perdu jusqu’au goût de l’Otium, ce loisir studieux auquel se consacraient les aristocrates dans l’antiquité. Selon Nietzsche, toujours : « Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée est un esclave. »


Il n'est qu'une aristocratie - celle de l'esprit - polarisée entre service et transmission. Se mettre au service de ce qui nous précède et nous inspire c'est devenir responsables vis à vis de ce qui nous suit et que nous inspirons. Telle est la chaîne initiatique et chevaleresque qui fonde l'aristocratie de l'esprit, la seule qui vaille parce qu'elle est fondée sur une vision sacrale de l'être humain.

Dans L’éducation sentimentale, lors de la veillée funèbre autour du cadavre du banquier Dambreuse, Flaubert décrit celui-ci "chérissant le pouvoir d’un tel amour qu’il aurait payé pour se vendre". Une telle description colle parfaitement à l’homme contemporain : prêt à payer – et cher – pour se vendre. La marchandisation généralisée réduit l'être humain à une valeur d'échange monétaire qui l'oblige à se vendre pour exister. 

Tel un ogre, le Capital gère ses affaires comme il digère les individus à travers la mécanique infernale de l’intérêt et du profit où chacun est transformé en comptable pointilleux et cynique de ses intérêts égoïstes. 

Le Capital obéit aux règles de l'égo, ce Je d'enfant d'autant plus mégalo qu’il est effrayé par son impuissance et par la mort. Transcender l’égo, c’est participer au Grand Jeu fondateur des communautés post-capitalistes.

Trump est un signe des temps qui n'aurait pas du se prénommer Donald mais Picsou. Parce qu'il incarne de manière caricaturale, jusqu'à la nausée, l'esprit du capitalisme, il en annonce aussi prophétiquement la fin programmée. Comme l'écrit Michel Onfray : " Trump est le nom du capitalisme nu. En ce sens les médias, les élites, les sondeurs, les penseurs comme il faut le haïssent parce qu'il montre la vérité du capitalisme cynique pour lequel l'argent est le fin mot de l'histoire. Ceux qui haïssent Trump lui reprochent de montrer ce qu'est le capitalisme sans fard et de leur gâcher le travail pendant qu'eux avancent masqués."

La victoire obscène de Donald Trump met à nu cette société du spectacle qui transforme chacun en voyeur de sa propre vie. Le triomphe de ce que le situationniste Guy Debord nommait la "séparation", pourrait annoncer l'émergence d'une nouvelle forme d'humanité, réunifiée à un niveau supérieur car "Là ou croît le péril, croît aussi ce qui sauve" (Holderlin).

Traditionnellement, dans les communautés organiques, l’activité humaine tissait sa valeur d’usage et sa valeur existentielle sur la trame des relations communautaires et symboliques qui lui donnait tout son sens c’est-à-dire le sens d'une totalité à laquelle elle participait de par sa force et sa créativité. Le capitalisme a transformé l’activité humaine en un "travail abstrait" réduit à une valeur d’échange pour en faire une marchandise comme les autres. La société capitaliste est ainsi devenue la seule forme historique où les rapports sociaux sont médiatisés par le "travail".

Parce qu'une vision évolutionnaire a pour objet le développement humain, elle a aussi pour projet l'avènement de communautés post-capitalistes fondée sur le dépassement des catégories de l'économie et l'abolition du "travail abstrait". Le scandale n'est donc pas le chômage mais le travail. L'urgence n'est donc pas de travailler plus mais de ne plus travailler pour redonner à l'activité humaine sa plénitude existentielle et sa richesse symbolique dans le cadre de communautés concrètes à la fois diverses et solidaires.

La citoyenneté universelle doit s'enraciner dans les profondeurs sensibles et spirituelles, charnelles et mémorielles, d'une communauté concrète. Sans quoi elle reste le fantasme abstrait d'un individu solitaire et désaffilié, prêt à être sacrifié sur l'autel du Marché.

La société capitaliste fut celle des travailleurs, les communautés post-capitalistes, dans leur pluralité, seront celles des créateurs. Tout nouveau projet politique doit être mesuré à cette aune radicale d'une refondation du lien social, sans quoi il n'est rien d'autre qu'un réformisme de plus, visant à tout changer pour que rien ne change.


L'homme aliéné de la modernité se reconnaît au fait qu’il se croit libre alors même qu'il vit sous l'emprise d’une époque paradoxale produisant à la chaîne ces oxymores vivants que sont des individus grégaires. 

La barbarie a deux visages : le fanatisme identitaire et le fondamentalisme marchand. Une partie de l’humanité est enchaînée par la tradition et l’autre déchaînée par le progrès. Ces deux parties se combattent l’une l’autre sans s’apercevoir qu’elles sont les deux faces d’une même pièce dont nous sommes les figurants angoissés et aliénés.

A quand l’organisation systématique de programmes de "démarchandisation" - comme il existe des programmes de "déradicalisation" - pour nous libérer du fétichisme de la marchandise et de son emprise mortifère ? 

Réenchanter le monde c’est accueillir et intensifier cette présence d’esprit dont la puissance créatrice décolonise l’imaginaire et démarchandise les relations. 

C’est dans les marges que l’on corrige les erreurs d’une époque. Prendre conscience c'est prendre ses distances avec une société suicidaire, absorbée par une transe économique qui détruit les liens unissant l'homme à son milieu - naturel, social et symbolique. 

On reconnaît un fou au déni de la maladie mentale dont il est atteint. Il en est de même pour les sociétés humaines qui, prenant leur délire collectif pour la réalité, considère comme pathologique ou criminel le refus de participer à celui-ci. François Roustang, ce grand thérapeute qui vient de mourir, disait : "Quand on constate qu'on est fou, on commence à guérir". On ne guérira jamais de l'économisme sans reconnaître d'abord que c'est une folie et sans décrypter les symptômes de son délire dans les évidences qu'il assène comme dans la pseudo-objectivité dont il se pare. Ce n'est pas parce qu'un malade se prend pour Napoléon qu'on est obligé de le suivre en se prenant soi-même pour un grognard.

La spiritualité est une chose trop précieuse pour être confisquée par les religions.

Parce qu'elle est cette expérience directe qui transcende le fétichisme des dogmes, des rituels et des clergés, la spiritualité est profondément irréligieuse même si elle considère la religion comme une forme socio-culturelle correspondant à une étape du développement psycho-spirituel.

Il faut être aveugle pour confondre l'illumination spirituelle et l'obscurantisme religieux qui instrumentalise celle-ci en réduisant la force transcendante de l'esprit à la lettre d'un dogme exclusif.

La véritable spiritualité ne fait pas l’économie de l’intelligence. Elle transfigure celle-ci en conscience éveillée. 

A la fois non-duelle et paradoxale, inclusive et intégrative, la plus haute des spiritualités considère que tout est son contraire. 

C’est honorer la vie que de prendre ses intuitions au sérieux en s'engageant pour elles.


La pensée du milieu émerge des milles liens qui nous unissent à lui. 

La raison ne peut ni tout comprendre, ni tout expliquer. Impliquée en Tout, l'intuition sensible participe au dévoilement de celui-ci de manière poétique et hermétique.

La gestion ou la vision, telle est aujourd’hui la question. L’expert est une autorité en la matière, le visionnaire, un auteur inspiré. 

Ce qu’on demande à un créateur, ce n’est pas tant une œuvre qu’une vision. La première doit être l'expression formelle de la seconde. Aujourd'hui, la scène culturelle est colonisée par des œuvres sans vision, telles des ombres qui ne renvoient à aucun rayonnement solaire. Conséquence : une foule de pseudo-artistes auto-proclamés et si peu de créateurs authentiques incarnant leur vision dans une œuvre vibrante qui ouvre sur un univers singulier.

Pour faire obstacle à la puissance insurrectionnelle de l'âme, les institutions culturelles ont cherché à la neutraliser en érigeant la rébellion en nouveau conformisme. C'est ainsi que, par le jeu dialectique de l'évolution, le conservatisme et le classicisme sont devenus aujourd'hui, de manière paradoxale, les vecteurs subversifs d'un nouvel anticonformisme. D'où l'émergence d'un néo-traditionalisme qui, dans tous les domaines culturels et cultuels, exprime une quête de fondations pour rependre pied dans le monde fluide et dissolvant des sociétés complexes en mutation constante. Comme l'écrit Alexandre Devecchio : "Les anciens sont devenus modernes et les modernes deviennent anciens". Pour ne pas le réduire à sa dimension régressive, ce néo-traditionalisme doit être conçu comme une étape dans l'émergence d'une Cosmodernité synthétisant l'intuition holiste de la tradition et la dynamique évolutionnaire de la modernité.

Les réseaux sociaux : un café du commerce, sans comptoir, sans café et, trop souvent, sans intérêt. Dans ce décor numérique se joue le théâtre mimétique d'une insignifiance où l'impuissance théorique se transforme couramment en fantasmes paranoïaques et délires complotistes. Mais dans cet océan d'insignifiance émergent de nouvelles significations sur des ilots discrets où se retrouvent ceux qui pulsent de la même vibration pour inventer ensemble le nouveau monde autour d'un imaginaire partagé. Cette conspiration est la seule qui vaille : une inspiration commune animée par l'esprit du temps.

Hier le monde était divisé entre celui qui croyait au ciel et celui qui n’y croyait pas. Aujourd’hui il l’est entre celui qui boit l’apéro et celui qui aime l’opéra !...

Certaines personnes gagnent à être inconnues.

Le con est au conformiste ce que le professionnel est à l’amateur. Si le con se reconnaît au fait qu’il ose tout, on reconnaît le conformiste au fait qu’il n’ose rien de peur de heurter les habitudes acquises de l'opinion sur rue.

Le conformisme de la règle s'insurge toujours contre l'exception quand celle-ci annonce l'émergence d'une règle nouvelle, plus complexe et inclusive. Assumer la solitude créatrice de l'exception c'est toujours affronter  le conformisme grégaire de la règle. L'inspiration créatrice effraie et rend agressif tous ceux qu'elle met face à leur impuissance, leurs limites et leurs illusions. Pour résister à l'emprise du conformisme, à l'ostracisme et à la violence générés par celui-ci, la pensée visionnaire nécessite autant, sinon plus de volonté que d'inspiration. Toujours inconfortable, la création doit dépasser la zone de confort qui conduit inéluctablement sur la pente fatale et inertielle du conformisme.


Le poète est cet artisan du verbe dont la matière première est l’esprit. Une singularité qui en fait le gardien éveillé de l’universel : le présent du poète c’est le futur du monde. 

Enfant de l'enthousiasme et de l'inspiration, le poète devient porte-parole de l’inouï et de l'inédit en libérant le langage de cette obscénité qui consiste à vouloir éradiquer le mystère en le définissant.

Sur les ailes de l’inspiration, la présence d'esprit vient se poser dans le nid de la poésie en nous offrant une pause vivifiante dans le rythme mécanique imposé à notre esprit par une société désenchantée. 

Science de l’immobile et de l’inutile, la méditation devient révolutionnaire dès lors qu'elle nous libère d’un monde utilitaire fondé sur le fétichisme de l’abstraction. 

Les technocrates ne sont rien d’autres que les tenanciers d’une raison close qui exploitent la logique à des fins marchandes : des maquereaux cyniques qui se prennent pour de savants marquis.

La science devient fétiche dès lors qu’elle relève d’une croyance aveugle en une abstraction mentale réduisant la complexité créatrice des organismes vivants, sensibles et conscients aux déterminismes de ses lois mécaniques.

Méditer ce n’est pas faire attention, c’est être attentif à cette présence vivante et vibrante qui fait de nous des êtres sensibles et conscients. 

Paradoxe du méditant : l’attention nous libère des tensions en les accueillant. 

Méditer c’est, dans un souffle inspiré, participer à une présence d'esprit qui ne se laisse pas absorber par ses manifestations formelles.

L'Esprit génère les formes comme le capital ses intérêts.

Utile comme une limite dans le monde formel des apparences, l’identité est une habitude inutile au-delà, dans le monde subtil des transparences.

L'art de vivre consiste à répondre présent à l’appel intérieur. Une présence immédiate qui dévoile l’unité harmonique entre le plaisir du corps, le bonheur de l’âme et la joie de l’esprit. 

Promouvoir les droits de l’âme, c’est inventer de nouvelles formes politiques à partir d'une inspiration métaphysique. Tel est le chantier entrepris aujourd'hui par tous ceux qui ne se contentent pas d'observer l'évolution du monde mais qui cherchent à la vivre et à l'incarner.

Pascal Quignard écrit : "On ne peut être à la fois gardien de prison et un homme évadé". Ce qui revient à dire que l’on ne peut pas vivre hors du système tant que le système vit en nous. Une leçon à méditer pour tous ces pseudo-révolutionnaires qui confondent prise de pouvoir et prise de conscience pour éviter toutes les remises en question personnelles impliquées par cette dernière.


Paradoxe du développement humain : c’est en gardant le sens des limites que l’on peut transcender ses limitations. Comme l'écrivait Antonio Gramsci : " Il faut avoir une parfaite conscience de ses limites, surtout si on veut les élargir".

Toute démesure implique une régression. C’est pourquoi dans la mythologie grecque, la démesure – l’Hubris – est toujours punie par Némésis, déesse de la juste colère qui remet violemment l’individu à l’intérieur des limites qu’il a franchies. 

Schopenhauer considérait l’homme comme un animal métaphysique. La Vie est Une : tuer un animal c’est opérer un suicide métaphysique en détruisant notre instinct vital. 

Le débat qui oppose progressisme et conservatisme reste très superficiel. Il n’est pas d’évolution sans conservation c'est à dire sans mémoire. Conserver c’est retenir. Avant de les transcender de manière créatrice, tout saut évolutif retient et récapitule les étapes qui l'ont précédé. Chaque vie humaine ne peut se comprendre que dans la perspective d’une mémoire qu’elle honore et d’une tradition dont elle hérite pour la transformer au rythme juste de l’évolution universelle.

Toute véritable émancipation naît de la participation de la conscience individuelle et collective à la dynamique créatrice et intégrative de l’évolution. 

Comme un fleuve est plus que la somme de ses affluents, une vie humaine est plus que la somme des influences ancestrales qui contraignent son courant entre les rives de leurs déterminismes.

Plus l'individu évolue, plus sa conscience se développe et plus la vérité se dévoile. Évolution, développement et dévoilement sont trois expressions d'une même dynamique intégrative propre à la vie/esprit. 

La sagesse est ce point d’équilibre où l’intuition guide la raison sur la voie du milieu en opérant une synthèse supérieure entre des pôles à la fois opposés et complémentaires. 

Alors que la logique est exclusive, l'intuition est intégrative.

A tous les stades de sa manifestation, la vie est - fondamentalement - présence d’esprit. 

Rendre grâce au mystère qui nous habite autant que nous l’habitons. 

Quand on refoule la puissance créatrice de l’imaginaire, elle revient sous la forme dévastatrice de l'idéologie, ce fétichisme des idées auquel tant de vies ont été sacrifiées. 

Penser c’est proposer des réponses inédites à des questions inouïes. 

Résistant à l’entropie de la corruption, l’intégrité est cette cohérence interne d’où émerge toute création. 

La vérité archétypale du mythe subvertit toujours le mythe d’une vérité abstraite.

Le sens est à l'esprit ce que le sang est au corps : un flux vital. Une société insensée est exsangue jusqu à l'agonie.

Si on n'a pas développé une sensibilité intemporelle, le temps passe à travers nous comme une pluie acide qui mouille jusqu’à l’os.

S’élancer vers l’autre par amour et l’enlacer par désir au risque de s’en lasser par habitude.

Civilisation en péril cherche dans l'urgence des professeurs de l'être
capables de nous libérer des illusions morbides de l'avoir et du paraître.

Ressources


Abécédaire de la méditation (1) et (2) - Devoir de Vacance

Critique de la Valeur  Site dédiée à la théorie critique du capitalisme et à la "sortie de l'économie".

Les billets du Journal Intégral inscrit sous le libellé Sortir de l'économie

1 commentaire:

  1. Excellent !

    et le final: "Civilisation en péril cherche dans l'urgence des professeurs de l'être
    capables de nous libérer des illusions morbides de l'avoir et du paraître."

    professeur de l'être disponible pour tout élan unitif ! ; )

    Paramanand

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