Les hommes font l'histoire, mais ils ne savent pas l'histoire qu'ils font. Raymond Aron
Integral European Conference : la naissance d'un mouvement intégral européen |
Dans une perspective intégrale, chaque évènement peut être perçu par l’œil averti comme l’expression d’une dynamique qui actualise un potentiel créateur en faisant apparaître de manière visible ce qui était jusque-là en maturation de manière imperceptible. C’est ainsi que l’on peut dépasser la dimension factuelle ou anecdotique de l’évènement pour le considérer comme un signe des temps exprimant notamment une évolution des mentalités dans un contexte donné.
L’Integral European Conference qui vient de se tenir du 8 au 12 mai en Hongrie peut être interprétée comme un de ces signes des temps dans la mesure où cet évènement a rendu manifeste l’émergence d’une conscience intégrale en Europe. Une conscience qui s’incarne à travers une avant-garde culturelle dont le rôle est de promouvoir un saut évolutif majeur à l’heure où s’effondre le paradigme abstrait de la modernité qui n’est plus du tout adapté aux sociétés de l’information dans lesquelles nous vivons.
Ce n’est pas un hasard si cette émergence de la conscience intégrale en Europe est synchrone avec des élections européennes qui font apparaître au grand jour une profonde mutation des mentalités laissant bien des commentateurs perplexes, limités qu’ils sont par une lecture politique ou économique, souvent factuelle et superficielle mais toujours dépassée et déphasée.
Pour comprendre plus en profondeur ce changement des mentalités, il faut le mettre en perspective avec la dynamique de l’évolution culturelle. Face au risque d’un effondrement global, une mutation de la conscience collective participe d’une dynamique de résilience qui permet de comprendre et de dépasser le conflit apparent entre ethnocentrisme identitaire et libéralisme technocratique.
Une efflorescence créatrice
" On raconte qu’il existe en Chine une variété de bambou tout à fait particulière. Si l’on en sème une graine dans un terrain propice, il faut s’armer de patience. En effet, la première année, il ne se passe rien : aucune tige ne daigne sortir du sol, pas la moindre pousse. La deuxième année, non plus. La troisième ? Pas davantage. La quatrième, alors... Que nenni ! Ce n’est que la cinquième année que le bambou pointe enfin le bout de sa tige hors de terre. Mais il va alors pousser de douze mètres en une seule année : quel rattrapage spectaculaire ! La raison en est simple : pendant cinq ans, alors que rien ne se produit en surface, le bambou développe secrètement de prodigieuses racines dans le sol grâce auxquelles, le moment venu, il est en mesure de faire une entrée triomphante dans le monde visible, au grand jour. " (Olivier Clerc. La grenouille qui ne savait pas qu'elle était cuite)
Il faut raconter l’histoire des bambous chinois à tous ceux qui s’étonnent de voir la rapidité avec laquelle de nouvelles formes culturelles émergent de la conscience collective en évolution. Si, à certains moments de l’histoire, on observe une telle efflorescence créatrice, c’est que les mouvements d’avant-garde ont toujours des racines qui puisent dans un terreau séculaire. C’est ainsi qu’en retraçant la généalogie du mouvement intégral dans un billet récent intitulé Les racines du mouvement intégral celui-ci apparaît très clairement comme l’expression d’un nouveau stade de développement pour une spiritualité évolutionnaire qui s’est exprimée depuis trois siècles à travers les cultures européennes, américaines ou indiennes. Cette perspective généalogique permet de comprendre comment une même dynamique s’est manifestée dans le temps à travers diverses formes et comment ces formes se sont elles-mêmes métamorphosées en participant aux transformations du milieu où elles évoluent.
Une spiritualité évolutionnaire
Message de Ken Wilber lors de l'lntegral European Conference |
Cette esquisse de généalogie montre comment la spiritualité évolutionnaire s’est développée durant la modernité comme un courant minoritaire inspiré par une nouvelle forme de spiritualité qui associe l'intuition organique de la tradition et sa pensée holistique avec la dynamique évolutive de la modernité et sa pensée abstraite. De l'idéalisme allemand au transcendantalisme américain, du spiritualisme français à la pensée évolutionniste de Sri Aurobindo en Inde, ce courant déconstruit le scientisme dominant en cherchant à délimiter, refonder et compléter la connaissance scientifique sur des bases métaphysiques et intuitives. A l’heure où s’effondre le paradigme technocratique, ces références généalogiques servent de fondations sur lesquelles le mouvement intégral s’appuie aujourd’hui pour inventer un modèle et des formes novatrices adaptés aux sociétés postmodernes de l’information.
L’émergence de la conscience intégrale en Europe signifie que, sur le continent européen, la conscience collective commence à émerger dans un nouveau stade évolutif, au-delà d'un paradigme moderne qui n'est plus à même de résoudre la crise systémique dont il est à l'origine. Une telle émergence participe d’une mutation globale qui remet en question la légitimité de l'idéologie dominante et des institutions à travers lesquelles elle s’incarne.
Rien d'étonnant dès lors que cette contestation se manifeste à l'occasion des élections européennes - par l'abstention comme par le vote - à travers une europhobie qui est avant tout le refus d’une Europe technocratique fondée sur l'hégémonie de l'économie au service d'une oligarchie. Cette Europe des marchés et des marchands s'est construite en instrumentalisant un idéal européen fondée sur une diversité des peuples et des cultures qui - au-delà des différences et des conflits - s'identifient à une mémoire, une culture et des valeurs communes. Selon Pierre-André Taguieff, intellectuel engagé dans la lutte contre tous les racismes : " L'Europe est un empire gouverné par des super-oligarques, caste d'imposteurs suprêmes célébrant le culte de la démocratie après en avoir confisqué le nom et interdit la pratique."
Illusions régressives et réformistes
Le combat contre cette "caste d'imposteurs suprêmes" peut conduire à des impasses. Par peur d’un saut évolutif qui nécessite à la fois vision et énergie, nombre d’européens sont les victimes d’une illusion régressive leur faisant croire que le monde de demain sera la réplique exacte d’un bon vieux temps idéalisé alors même que celui d’aujourd’hui est d’ores et déjà totalement différent de ce dernier. Conséquence de ce que certains observateurs nomment « l’insécurité culturelle », les électeurs sont tentés de retourner vers le passé à travers un vote ethnique. Ce faisant, ils cherchent à exprimer un sentiment d'appartenance et d'identité, un besoin de protection et de sécurité, tant économique que culturelle, mis à mal par les vents de la mondialisation néo-libérale.
Un tel comportement peut s'expliquer comme une réaction à l'impuissance des "élites" technocratiques et libérales, incapables de donner du sens et de tracer un chemin en proposant une vision et un projet politique capables de mobiliser tant sur le plan individuel que sur le plan collectif. Mais la quête tribale d'une unité fusionnelle au sein matriciel de la Nation puise dans un imaginaire infantile qui n'est pas adapté à la dynamique d'individuation correspondant à l'homme de l'après-modernité évoluant dans les sociétés ouvertes et interconnectées de l'information.
Un tel repli identitaire finit toujours par désigner l'Autre comme victime expiatoire afin d'exorciser l'angoisse collective. Dans une dynamique d'individuation, il ne s'agit pas de projeter sa propre différence sur l'Autre en le rejetant mais d'affirmer celle-ci, de l'explorer, de la cultiver et de l'exprimer de manière créative au sein d'une intelligence collective. Après les impasses de l'individualisme moderne, l'indispensable retour au collectif nécessite de dépasser et de surmonter les limites individuelles dans des dynamiques suprapersonnelles - voire transpersonelles - et non de régresser à un stade pré-individuel dans la matrice fusionnelle de la tribu archaïque.
L'illusion régressive est donc une réaction mortifère à cette autre forme d’illusion – technocratique – qui réitère toujours les mêmes solutions en voulant obtenir chaque fois des résultats différents. Or s’il est une chose dont on peut être sûr c’est qu’on ne résoudra pas la crise systémique à laquelle nous sommes confrontés avec le mode de pensée qui l'a généré. Privée de toute vision globale et de toute prospective, l’oligarchie et ses agents dans la technostructure s’avèrent totalement impuissants à affronter la complexité des problèmes qui se posent à la société et à les résoudre. Ils appliquent aveuglément la pensée technocratique propre à l’ère industrielle au monde complexe et interdépendant d’une ère informationnelle qui nécessite une vision globale et systémique, dynamique et prospective. C’est ainsi qu’au lieu de résoudre les problèmes, ils ne font que les approfondir.
Un tel comportement peut s'expliquer comme une réaction à l'impuissance des "élites" technocratiques et libérales, incapables de donner du sens et de tracer un chemin en proposant une vision et un projet politique capables de mobiliser tant sur le plan individuel que sur le plan collectif. Mais la quête tribale d'une unité fusionnelle au sein matriciel de la Nation puise dans un imaginaire infantile qui n'est pas adapté à la dynamique d'individuation correspondant à l'homme de l'après-modernité évoluant dans les sociétés ouvertes et interconnectées de l'information.
Un tel repli identitaire finit toujours par désigner l'Autre comme victime expiatoire afin d'exorciser l'angoisse collective. Dans une dynamique d'individuation, il ne s'agit pas de projeter sa propre différence sur l'Autre en le rejetant mais d'affirmer celle-ci, de l'explorer, de la cultiver et de l'exprimer de manière créative au sein d'une intelligence collective. Après les impasses de l'individualisme moderne, l'indispensable retour au collectif nécessite de dépasser et de surmonter les limites individuelles dans des dynamiques suprapersonnelles - voire transpersonelles - et non de régresser à un stade pré-individuel dans la matrice fusionnelle de la tribu archaïque.
L'illusion régressive est donc une réaction mortifère à cette autre forme d’illusion – technocratique – qui réitère toujours les mêmes solutions en voulant obtenir chaque fois des résultats différents. Or s’il est une chose dont on peut être sûr c’est qu’on ne résoudra pas la crise systémique à laquelle nous sommes confrontés avec le mode de pensée qui l'a généré. Privée de toute vision globale et de toute prospective, l’oligarchie et ses agents dans la technostructure s’avèrent totalement impuissants à affronter la complexité des problèmes qui se posent à la société et à les résoudre. Ils appliquent aveuglément la pensée technocratique propre à l’ère industrielle au monde complexe et interdépendant d’une ère informationnelle qui nécessite une vision globale et systémique, dynamique et prospective. C’est ainsi qu’au lieu de résoudre les problèmes, ils ne font que les approfondir.
Si l’illusion régressive est assez spectaculaire du fait de son archaïsme, l’illusion réformiste de la technocratie n’en est pas moins dangereuse. Elle consiste, selon le célèbre mot de Lampedusa, à faire en sorte que "tout change pour que rien ne change". Ce réformisme-là est le masque d’un conformisme qui, pour mieux perdurer, change d’apparences en épousant les transformations de son milieu à travers une stratégie de mimétisme. Nous avons suffisamment déconstruit l’illusion technocratique dans deux séries de billets intitulés Experts et Visionnaires (3 billets) et Entre l’ancien et le nouveau monde (7 billets) pour ne pas avoir à y revenir ici. Nous proposons aux lecteurs intéressés de se référer à ces analyses.
Ethnocentrisme et Technocentrisme
De même qu'une technocratie essoufflée ne survit qu’en agitant l’épouvantail du communautarisme identitaire, un ethnocentrisme effrayé utilise l’aveuglement culturel et spirituel de la technocratie pour promouvoir un modèle régressif. C’est ainsi que les illusions régressives et réformistes apparaissent comme deux faces d’une même monnaie de singe qui se nourrissent l’une, l’autre, entraînant un débat aussi puéril que stérile, et renforçant les préjugés de tous pour servir les intérêts des quelques-uns. Ces deux pôles s’accordent pour empêcher l’émergence de toute synthèse novatrice qui permettrait de dépasser leurs contradictions dans un nouveau stade de la spirale évolutive.
On ne peut sortir de cette impasse qu’en participant à la dynamique d’une évolution culturelle qui intègre l'intuition organique de la tradition et la dynamique évolutive de la modernité en les synthétisant à travers une nouvelle vision du monde - un holisme évolutionnaire - que l'on peut qualifier de Cosmoderne. Cette synthèse s’exprime d'ores et déjà à travers des formes inédites, totalement invisibles et incompréhensibles pour tous ceux qui interprètent les évènements à partir d’un paradigme dépassé. Sur tout mouvement novateur, les gardiens de l’institution projettent des formes de pensée que celui-ci a dépassé : c'est la fameuse confusion pré/trans mise à jour par Ken Wilber.
Nous ne nous étalerons pas ici sur les formes prises par la dynamique évolutive dans le domaine des mentalités, des sensibilités et des organisations puisque c’est l’objet même de ce blog où nous cherchons, semaine après semaine, à décrypter les signaux – forts et faibles – à travers lesquelles cette dynamique se manifeste.
Entre décomposition et métamorphose
Soutenu par les animateurs de nombreux réseaux citoyens, un texte intitulé L’Europe entre décomposition et métamorphose évoque les mutations actuelles de l’esprit européen : « Face à la montée des fondamentalismes identitaires et au poids démesuré des marchés financiers, les élections européennes doivent constituer le premier acte d’une refondation exigeante de l’Europe, ouvrant la voie à sa métamorphose et non à sa décomposition programmée.
Pour redonner sens à ce vote, il faut d'abord redonner un souffle, une vision au projet européen. Cette vision, c'est celle d'une transition vers ce que le mouvement citoyen mondial nomme la perspective de sociétés du bien-vivre. C'est d'ailleurs pour cette raison que ce mouvement se caractérise de plus en plus souvent comme « convivialiste », car il place la qualité de nos rapports aux autres humains et à la nature au cœur de son projet politique.
Pourquoi cette perspective d'une société plus conviviale, d'une économie plus solidaire, alors que le système dominant se révèle de plus en plus brutal pour les humains et destructeur pour les écosystèmes ? Pourquoi, diront les sceptiques, proposer un monde de Bisounours quand la rivalité, voire la logique de guerre et de conquête, semble la seule possible ?
Et bien précisément parce que ce monde de la brutalité économique, sociale, écologique, ce monde régi par la domination de l’oligarchie financière et par la recherche du “toujours plus” d’accumulation de richesses matérielles et de puissance, conduit l’humanité à un effondrement prévu non pas aux calendes grecques, mais ” dans les prochaines décennies”.
C’est ce que montre encore récemment une étude financée par la NASA puis confirmé par le dernier rapport du GIEC : les causes majeures de cet effondrement sont le creusement des inégalités et la destruction des écosystèmes, c’est-à-dire les conséquences mêmes de la compétitivité et de la croissance qui constituent le socle des projets de nombre de gouvernements européens.
Il nous faut comprendre ainsi à quel point nous sommes à un moment de vérité pour l’Europe, mais aussi pour ce fragile “peuple de la terre” que constitue notre famille humaine. Il est temps d’en finir avec cette course folle qui ne s’interroge ni sur la nature d’une croissance souvent destructrice de nos écosystèmes, ni sur les vaincus de la compétitivité (à commencer par les chômeurs et les exclus), ni sur la nature des emplois souvent sous-payés et considérés comme “indécents” par le Bureau International du Travail.
Il nous faut comprendre ainsi à quel point nous sommes à un moment de vérité pour l’Europe, mais aussi pour ce fragile “peuple de la terre” que constitue notre famille humaine. Il est temps d’en finir avec cette course folle qui ne s’interroge ni sur la nature d’une croissance souvent destructrice de nos écosystèmes, ni sur les vaincus de la compétitivité (à commencer par les chômeurs et les exclus), ni sur la nature des emplois souvent sous-payés et considérés comme “indécents” par le Bureau International du Travail.
Une croyance qui ne sert en définitive que l’infime minorité des ultra riches et conduit à cet apartheid social mondial que décrit la statistique terrible révélée par le mouvement Oxfam : la fortune de 67 personnes est désormais égale au revenu de la moitié de notre humanité, soit 3,5 milliards d’êtres humains ! ...» ( États Généraux du Pouvoir Citoyen)
Une transition culturelle
Si cette pensée convivialiste est indispensable, elle est loin d’être suffisante quand elle reste encore imprégnée d’un logiciel socio-économique qu’elle prétend combattre et dépasser sans remettre en question de manière radicale l’épistémologie dominante. Le réformisme, fût-il teinté de bons sentiments, n'est pas suffisant. Nous ne pourrons changer le monde sans changer notre regard sur celui-ci en décolonisant notre imaginaire d'une abstraction moderne symbolisée par l'économisme dominant. Si transition il y a, celle-ci ne peut pas être seulement politique et économique, elle doit être avant tout culturelle et spirituelle. Cette transition anthropologique vers un nouveau mode de conscience est un thème évidement moins porteur et consensuel que la condamnation des impasses du système capitaliste mais il est pourtant au cœur de la refondation de l’esprit européen dont sont porteurs les "Créatifs Culturels".
Selon Jean-Pierre Worms, le grand intérêt suscité par les études sur les "Créatifs Culturels" « est la marque d’un véritable renversement de perspective quant à la place accordée aux faits culturels dans la production, dans le développement et dans le changement des sociétés… On retrouve alors ce qui fut la découverte majeure de l’anthropologie, régulièrement célébrée mais superbement ignorée, à savoir que la "culture" n’est pas qu’un sous-produit de la "superstructure" technico-économique et de ses prolongements sociaux et politiques, mais qu’elle est simultanément et d’abord l’élément structurant fondamental de toute société, la base même de ce qui fait société, la condition d’existence d’une société en tant que telle…
Cet espoir de création d’une société nouvelle par la culture est sans doute la raison première de l’intérêt suscité dans des cercles de plus en plus larges par les recherches sur les « créatifs culturels ». La première contribution d’importance de ces recherches est simplement de rappeler que la création culturelle est, en elle-même, créatrice de société. »
Effondrement et refondation
Face au risque d’un effondrement global, une dynamique de résilience mobilise une radicalité existentielle et une inspiration visionnaire, un engagement individuel et une intelligence collective pour faire émerger un modèle novateur, seul à même de dépasser de manière créative la contradiction apparente entre ethnocentrisme et technocentrisme. Comme le résume fort joliment Marc Halévy : " Le problème n'est plus d'être à droite ou à gauche, le problème est d'être en avant, c'est à dire être engagé dans la percée inouïe du nouveau paradigme..."
Dans une série de billets intitulée Effondrement et Refondation (7 billets) nous avons évoqué quelques figures de cette transition globale : les Créatifs culturels, les Convivialistes et les Transitionneurs. A ceux-ci, il faudrait ajouter en amont les Évolutionnaires, vecteurs d’une culture d’avant-garde* encore ultra-minoritaire, et en aval les Protestataires qui ne se reconnaissent ni dans l’ethnocentrisme ni dans le technocentrisme sans pour autant s’identifier à un projet novateur et cohérent. * (Lire La nouvelle Avant-garde. Vers un changement de culture. Ouvrage collectif dirigé par Carine Dartiguepeyrou)
Ces divers acteurs de la résistance, de la résilience et de la création sont - chacun à leur façon - animés et mobilisés par une même dynamique vitale et inventive qui, seule, permet un saut évolutif. C’est grâce à de tels sauts qualitatifs que les civilisations se métamorphosent à chaque grand carrefour historique en dépassant les modèles du passé pour participer de manière créative à longue marche évolutive de l’espèce.
Ressources
Integral meet Europe. Franck Visser. Integral World. Impression from the 1st Integral European Conference
Report from Integral Budapest. Jeff Salzman. Integral Life
First Integral European Conference. Blog de Kim Terrel
La nouvelle Avant-garde.Vers un changement de culture. Ouvrage collectif dirigé par Carine Dartiguepeyrou
États Généraux du Pouvoir Citoyen
Notre Europe : décomposition ou métamorphose. Edgar Morin et Mauro Ceruti
Dans Le Journal Intégral : Les Racines du Mouvement Intégral. Un mouvement intégral européen.
Report from Integral Budapest. Jeff Salzman. Integral Life
First Integral European Conference. Blog de Kim Terrel
La nouvelle Avant-garde.Vers un changement de culture. Ouvrage collectif dirigé par Carine Dartiguepeyrou
États Généraux du Pouvoir Citoyen
Notre Europe : décomposition ou métamorphose. Edgar Morin et Mauro Ceruti
Dans Le Journal Intégral : Les Racines du Mouvement Intégral. Un mouvement intégral européen.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire