mardi 6 août 2019

L'Esprit de Vacance (11) Ne Travaillez Jamais (3)


Il ne s'agit pas de rendre le travail libre, mais de le supprimer. Karl Marx


Dans notre série sur l’Esprit de Vacance, nous avons posté début Juillet un billet présentant le livre d’Alastair Hemmens intitulé "Ne travaillez Jamais" dont le contenu est résumé par son sous-titre: La critique du travail en France de Charles Fourier à Guy Debord. Dans cet ouvrage, l’auteur évoque effectivement la tradition française de la critique du travail dont les principales figures sont Charles Fourier, Paul Lafargue, André Breton et Guy Debord. S’il rend compte de la façon dont les avant-gardes culturelles expriment, de manière créative, l’évolution de la conscience collective à travers le temps, l’ouvrage d’Alastair Hemmens va plus loin en analysant à la fois les limites de ces auteurs comme les avancées dont témoignent leur réflexion dans l'histoire de l’émancipation humaine. 

Cette analyse s'appuie sur la perspective théorique développée par le courant de la "critique de la valeur" qui, dans la lignée du "Marx ésotérique", penseur du fétichisme de la marchandise, analyse le capitalisme comme un système global, structuré par ces catégories que sont le travail, la valeur, l'argent et la marchandise.  Dans la continuité du billet précédent, qu’il vaut mieux avoir lu avant de continuer avec celui-ci, nous vous proposons des extraits de l'introduction intitulée Théorie Marxienne et Critique du Travail. Dans ces extraits, l’auteur présente certains éléments fondamentaux de cette "critique catégorielle" qui analyse le travail comme une catégorie centrale du capital et la substance même de la valeur. 

Cette critique catégorielle ne remet pas en cause la nécessité humaine d'une activité productive  mais la forme - spécifique, aliénante, destructrice -  qu'elle revêt dans le capitalisme à travers le "travail abstrait". Le Capitalocène est cette période d’effondrement écologique, social et culturel qui est la conséquence des ravages opérés sur les milieux humains et naturels par ce "sujet automate" qu'est la valeur et donc par la substance de la valeur qu'est le "travail abstrait". D'où l'urgence vitale de mettre à jour les mécanismes fondamentaux qui régissent ce système destructeur. D'où la nécessité absolue de se libérer d'une idéologie travailliste profondément mortifère, au cœur d'une vision techno-capitaliste qui conduit notre humanité sur la voie d'une spirale infernale.
 
En ce mois d’Aout, nous avons bien conscience de demander aux lecteurs un effort de concentration qui nécessite de sortir de la torpeur et de la dispersion estivales. Mais, loin de se réduire à un repos réparateur qui vise à reproduire la force de travail, l'Esprit de Vacance n'est-il pas une ouverture de la conscience à une réflexion et une intuition profondes, par-delà les rythmes habituels de l’aliénation économique ? Une telle ouverture nous libère des modèles habituels, devenus totalement inadaptés, tout en mobilisant les ressources créatrices nécessaires pour imaginer le saut évolutif qui consiste à "sortir de l'économie" afin d'entrer en écosophie, cette sagesse de l'homme réconcilié avec son milieu de vie.

Théorie Marxienne et Critique du Travail
 Alastair Hemmens 

Marx Ésotérique


La notion selon laquelle Marx pourrait ouvrir la voie à une critique du travail en tant que tel est un concept relativement nouveau dans l’histoire des idées. Ce concept est peut-être exprimé de la façon la plus claire dans la théorie critique de Robert Kurz (1943-2012) et chez d’autres membres de la Wertkritik, ou "critique de la valeur", école de la théorie marxienne associée aux revues de langue allemande Krisis et Exit ! Il trouve également son expression dans la réinterprétation radicale des œuvres de maturité de Marx entreprise de façon totalement indépendante par Moishe Postone (1942-2018) professeur d’histoire à l’université de Chicago aux États-Unis. Postone est désormais, à juste titre, un théoricien critique et universitaire largement respecté. Kurz, cependant, reste encore peu connu dans le monde anglo-saxon malgré une réputation importante à l’étranger. Anselm Jappe (1962-), qui a lui-même contribué au développement du paradigme de la Wertkritik, particulièrement en France, a émis l’hypothèse que cela serait dû en grande partie à une certaine hostilité envers un corpus théorique bousculant de nombreuses hypothèses marxistes traditionnelles. 

On peut également mentionner le fait que la Wertkritik était, dès le départ, un projet critique forgé de façon consciente principalement en dehors des sphères des discours intellectuels officiels, tels que l’académie ou les médias, en faveur d’une position indépendante et plutôt polémique. Kurz, par exemple, était lui-même un ouvrier, au sens sociologique traditionnel, qui travaillait de nuit dans le conditionnement des journaux en vue de leur livraison. De plus, bien que Postone soit évidemment accessible aux lecteurs français, il existe une pénurie de traductions de la théorie de la Wertkritik, et ce n’est que relativement récemment que l’on commence à y remédier. Néanmoins, comme ce livre espère le montrer, l’approche critique de Kurz, et d’autres comme lui, représente un grand pas en avant en termes de compréhension du travail et donc, de ce en quoi une critique du travail pourrait principalement consister aujourd’hui. 

L’importance de ces théories critiques est d’avoir montré que, loin de présenter sans ambiguïté une vision positiviste de l’ontologie sociale du travail, Marx, dans une autre partie de son œuvre, avance une critique radicale du travail. Marx y présente le travail avant tout comme une catégorie intrinsèquement destructrice, fétichiste et antisociale de la synthèse sociale, constituant la base d’une "domination abstraite" par un "sujet automate", la forme-valeur (ou travail mort) qui précède, à la manière d’un a priori quasi-kantien, le "masque de caractère" sociologique porté indifféremment par les travailleurs et les capitalistes. 

Cet aspect "ésotérique" de l’œuvre de Marx – "ésotérique" parce que difficile à comprendre, peu connu et nécessitant une certaine initiation – était en grande partie ignoré par le marxisme traditionnel, qui, lorsqu’il considérait ce problème, tendait à réduire la discussion sur le fétichisme soit à une description d’un "voile" créé par les relations bourgeoises de propriété, soit à l’écarter entièrement comme un regrettable non-sens hégélien. Cependant, le marxisme occidental, qui comprenait des mouvements tels que l’École de Francfort et les situationnistes, allait assumer certains aspects de cette critique "ésotérique", et en particulier ce qui concerne le fétichisme de la marchandise, mais souvent d’une façon qui reproduisait la compréhension aporétique de Marx du travail. 

Pour ces théoriciens critiques, le travail  "dans le capitalisme" pouvait être en quelque sorte abstrait, mais l’abstraction elle-même était toujours maintenue comme rationnelle, tout comme la notion de prolétariat qui, en tant que sujet révolutionnaire, pourrait ou voudrait libérer le travail ou l’activité productive du joug de l’exploitation bourgeoise à travers la lutte des classes. Cela ne veut pas dire que la lutte des classes et la forme-sujet n’existent pas, elles existent bien évidemment (même si aucune des deux n’est nécessairement émancipatrice) ; mais cela signifie que l’importance radicale du Marx "ésotérique" qui suggère une conception très différente de la transformation sociale – c’est-à-dire par une "rupture ontologique" avec la forme-travail – n’a pas été pleinement comprise ni développée jusqu’à sa conclusion logique, ce qui aurait entraîné une rupture avec la modernisation, la forme-sujet et la lutte des classes. 

Une Théorie de la Crise 


Postone montre, par une relecture rigoureuse de ses œuvres de la maturité, que Marx fournit non seulement « une critique du capitalisme faite du point de vue du travail » , et donc une économie politique critique, mais aussi « une critique du travail dans le capitalisme », et c’est pourquoi le sous-titre du Capital nous précise : une "critique de l’économie politique", c’est-à-dire une critique des catégories de base elles-mêmes, qui médiatisent la réalité sociale dans le capitalisme

Le travail en tant que tel constitue donc la base d’une forme de "domination abstraite", propre à la modernité, qui ne peut pas être suffisamment comprise dans le cadre de la conception marxiste traditionnelle d’une domination "concrète" ou personnelle exercée par des individus ou des groupes, ni principalement comme une critique des relations de la propriété privée et du marché, c’est-à-dire des modes particuliers de distribution et d’échange. 

Au contraire, le travail (et le mode de production industriel lui-même), « constitue une forme quasi objective, historiquement spécifique, de médiation sociale qui, dans l’analyse de Marx, sert de fondement social aux traits essentiels de la modernité ». En d’autres termes, pour Marx, le travail n’est pas un fait neutre propre à toute vie sociale, pas plus que l’industrie moderne n’est une étape inévitable de l’évolution humaine, mais plutôt une forme sociale historiquement spécifique qui jette les bases d’un processus de domination impersonnelle, abstraite et sans sujet, qui donne à la réalité phénoménologique un caractère historique "directionnellement dynamique". 

Le travail, en tant que tel, est essentiellement une sorte de médiation sociale qui ne constitue la base de l’être social que dans le capitalisme, structurant à la fois des pratiques historiques déterminées et des formes quasi objectives de pensée, de culture, de visions du monde et d’inclinations. Le travail, dans la sphère limitée de la modernité capitaliste, médiatise et façonne donc l’ensemble de la réalité objective et subjective (et même dépasse et explique forcément de telles dichotomies théoriques). Robert Kurz, et la Wertkritik dans son ensemble, ont peut-être poussé plus loin que Postone la critique du travail en tant que catégorie de base de la synthèse sociale spécifique au capitalisme. 

Pour Kurz, le travail n’est pas seulement, comme pour Postone, le fondement social de l’oppression essentiellement abstraite incarnée dans la modernité capitaliste, il s’agit également d’une catégorie en crise depuis le milieu des années 1970. La Wertkritik se distingue des autres théories critiques en insistant sur le fait que la financiarisation des marchés et les diverses formes de crise actuellement visibles à tous les niveaux de la société s'inscrivent dans un processus plus vaste d'effondrement, le capitalisme atteignant ses limites internes d'accumulation à cause du développement technologique.

Cependant, une telle fin du capitalisme n’est pas nécessairement imaginée comme un moment d’émancipation, mais plutôt comme la menace d’une barbarie encore plus grande, précisément parce que les "sujets" qui, pour Kurz, ne sont rien de plus que des "objets"  du processus de valorisation, n’ont par définition aucun contrôle sur la "belle machine" de l’accumulation capitaliste et, en même temps, ont déjà intériorisé ses contraintes au plus profond de leur psyché…. 

"Travail vivant" et  "Travail mort"  


Dans le capitalisme pleinement développé, auquel nous faisons toujours référence ici, les êtres humains ne décident pas à l’avance de ce qu’ils vont produire ni dans quelles conditions. Au lieu de cela, les producteurs individuels – particuliers ou entreprises – produisent des marchandises pour des marchés anonymes dans des conditions de concurrence totale. L’activité humaine en tant que telle – qui n’est pas en soi abstraite, mais qui est constituée d’une variété infinie de formes d’activités concrètement différentes – ne "compte" au niveau le plus fondamental de la réalité sociale que comme une dépense abstraite d’énergie humaine indifférenciée. Cette dépense est mesurée en "temps de travail socialement nécessaire", qui correspond au temps moyen nécessaire pour produire une marchandise particulière. 

Si, par exemple, il faut en moyenne une heure à un artisan tailleur pour confectionner une chemise, celle-ci "vaudra" une heure de temps de travail socialement nécessaire. Cependant, si un propriétaire d’usine introduit une machine permettant à un ouvrier de produire une chemise en 30 minutes, le même tailleur, utilisant l’ancienne méthode, pourrait encore prendre une heure pour confectionner une chemise, mais cette chemise ne vaudrait alors que 30 minutes de travail socialement nécessaire dans les conditions sociales de production. De même, s’il faut deux heures pour fabriquer une bombe à fragmentation et une heure pour fabriquer un jouet pour enfant, la bombe vaudra deux fois plus que le jouet pour enfant, au sens capitaliste du terme qui reste le mode de socialisation le plus fondamental. 

Bien entendu, ce qui importe réellement du point de vue des acteurs concernés, c’est la différence de plus-value et, en fin de compte, le profit produit. Le travail est donc une forme sociale "abstraite" – c’est le "travail abstrait" – car il ne reconnaît que les différences de quantité et ne reconnaît pas, au niveau ontologique le plus profond, le contenu social qualitatif réel. S’il est plus rentable d’employer des gens pour fabriquer des bombes que des jouets, ce seront les bombes qui seront plutôt produites indépendamment des contraintes morales des différents acteurs impliqués. La forme particulière que revêt ce travail (que Marx appelle le  "travail concret") – la fabrication des armes ou la confection de chemises –, et les valeurs d’usage qu’il crée – des bombes ou des chemises – n’a aucune importance du point de vue de la "valeur". 

La forme "valeur", ou "travail mort", est la forme que prend le travail, ou "travail vivant" – c’est-à-dire le travail simplement au moment où il se produit – une fois qu’il a été dépensé. L’activité humaine, dans le capitalisme, se transforme donc en une "substance" abstraite, elle revêt une nouvelle fonction ou un caractère essentiel, son essence changeant par la médiation du travail. Il y a plus ou moins de "valeur", plus ou moins de "contenu" social, produits dans le processus de travail en fonction de la quantité de travail vivant transformée en travail mort. 1 heure de travail vivant dépensé, ou d’énergie humaine indifférenciée, mesurée en temps de travail socialement nécessaire, est matérialisée par 1 heure de travail mort ou de valeur. 

Le but de la production est de produire de la valeur (la valeur d’usage n’apparaît que comme un sous-produit nécessaire permettant de "cristalliser" le travail mort dans un objet qui n’est pas en soi abstrait). Cependant, la valeur créée au sein de la production ne compte que lorsqu’elle est reconnue comme une dépense valable de temps de travail socialement nécessaire. En d’autres termes, une valeur ne peut être réalisée que sous la forme de l’échange, c’est-à-dire sur le marché, car ce n’est qu’ici, une fois la production terminée, que l’énergie dépensée peut être socialement reconnue, par comparaison à tous les différents travaux effectués dans la société. Il est parfaitement possible, et cela se produit à chaque instant de la vie quotidienne, que le travail soit effectué et que des marchandises soient produites sans trouver d’acheteur. Dans de tels cas, le travail est simplement invalidé parce que sa valeur n’a pas été réalisée.

C’est précisément parce que les produits du travail ne sont pas créés pour satisfaire les besoins humains préexistants, pas plus qu’ils ne sont, comme dans les sociétés prémodernes, le résultat d’une discussion et d’une négociation sociales (même si, comme dans la société féodale, ce discours social et ce contrôle pouvaient être unilatéraux et hiérarchisés). Les producteurs individuels sont obligés, par des contraintes structurelles, de se faire concurrence afin de faire reconnaitre la validité sociale du travail engagé pour récupérer, sous forme d’argent, une partie de la masse totale de la substance sociale, ou « valeur », produite par la société. 

Un mouvement purement quantitatif


Nous pouvons déjà constater ici que cela n’a aucun sens d’essayer de définir le travail sans faire référence aux formes négatives spécifiques de médiation sociale qui se constituent dans la société capitaliste, car ce n’est que sur la base de ces formes sociales abstraites que la catégorie "travail", et l’ontologie sociale du travail, pourraient avoir une base matérielle pour exister. Ce n’est en effet rien de moins que le travail, sous sa forme de "travail mort", qui donne de la substance à la valeur, à l’argent et au capital. En même temps, c’est précisément dans la perspective du "travail mort", ou plutôt des formes qui en résultent – valeur, argent et capital –, que le "travail vivant" doit être constamment engagé. Les producteurs individuels, en particulier du point de vue du « "travail vivant", c’est-à-dire les travailleurs, une fois qu’ils ont réalisé une valeur sur le marché, en vendant par exemple leur force de travail, doivent répéter le processus formel de substantialisation pour se reproduire. 

De même, du point de vue des propriétaires de "travail mort", sous sa forme monétaire, le simple fait de répéter le processus pour arriver à la même quantité de valeur qu’avec laquelle on a commencé n’a aucun sens logique. Rappelons que le travail ne fait référence à aucun contenu concret ni à un quelconque besoin humain qualitatif. Il ne connaît que les différences quantitatives. Une plus grande quantité de valeur signifie une plus grande quantité de la substance de la richesse sociale dans le capitalisme. La valeur qui est simplement consommée en M-A-M (marchandise - argent – marchandise), ou qui aboutit à la même quantité de substance sociale, le A-M-A (argent - marchandise - argent), doit donc être considérée comme une perte, car disparaissant ou restant identique, elle n’est pas "productive" pour les producteurs individuels et les propriétaires du travail mort (personnes, entreprises, États, fonds de pension, etc.). 

En conséquence, le "travail mort" ne peut jamais rester inactif, mais doit se transformer, en un mouvement purement quantitatif, en une plus grande quantité de travail mort ou, comme le dit Marx dans Le Capital, en A-M-A’ (argent - marchandise - davantage d’argent). C’est donc ici que le "travail mort" prend logiquement la forme de capital : un travail mort qui s’investit dans du travail vivant pour produire une plus grande quantité de travail mort. L’ensemble de la société, quelle que soit sa classe sociologique, repose donc sur la réalisation fructueuse de la valeur et son auto-valorisation car, dans le capitalisme, c’est le seul moyen d’accéder à la "richesse" sociale et de la créer. 

Au fond, la forme-travail, c’est-à-dire le travail sans phrase, peut être définie comme la dépense d’énergie humaine indifférenciée, mesurée par le temps socialement nécessaire, dans le seul objectif d’un processus purement formel, quantitatif, fétichiste et autotélique qui consiste à transformer cette énergie en plus grande quantité d’elle-même, dans sa forme morte, autrement dit, à transformer 100 € en 110 €… 

Transformer la civilisation 


Face à la détérioration constante de la situation, nous avons besoin de mouvements sociaux qui cherchent à construire un mode de vie différent au-delà et contre la médiation du travail, du marché et de l’État. Jappe, par exemple, souligne la nécessité d’une nouvelle "révolution grassroots" qui n’hésiterait pas à se procurer des produits de première nécessité – nourriture, abri et autres objets nécessaires à un nouveau métabolisme avec la nature – en « court-circuitant la médiation de l’argent ».

Il plaide par ailleurs en faveur de l’unité de différentes luttes, sur l’environnement et la technologie, par exemple, afin de provoquer une véritable "transformation de la civilisation" qui serait bien plus profonde que tout ce qui pourrait se produire dans les urnes ou la saisie de l’État. C’est pourquoi il faut que les mouvements sociaux se développent dans le sens d’une "rupture catégorielle" avec l’ontologie du travail que nous avons décrite dans ce chapitre. La fin du capitalisme, en tant que telle, nécessite l’abolition du travail.

L’introduction d’Alastair Hemmens est à lire ici dans son intégralité, avec toutes les notes afférentes, sur le site Critique de la valeur. 

Ressources 

Ne travaillez Jamais La critique du travail en France, de Fourier à Debord. Site Critique de la Valeur. 

Théorie Marxienne et Critique du Travail  Introduction d’Alastair Hemmens. Sur le site Critique de la valeur.

Critique de la valeur-dissociation Un site qui se propose de nombreux textes fondamentaux pour repenser une théorie critique du capitalisme.

Dans le Journal Intégral :


Les lecteurs qui voudraient approfondir les divers thèmes abordés dans ce texte peuvent se référer aux nombreux liens proposés dans la rubrique Ressources de notre précédent billet : L’Esprit de Vacance (10) Ne travaillez jamais (2)